Les conséquences se multiplient. Un grand nombre de professions sont touchées à l’instar des restaurateurs, boulangers, gérants de stations services, pharmaciens, responsables de grandes surfaces,… « Hôpitaux, services de secours, installations industrielles à risque, installations de surveillance météorologique, établissements de santé sont assurés de recevoir de l’électricité, considérés comme prioritaires. Pour le reste, nous appelons les Réunionnais à diminuer leur consommation« , explique le directeur de cabinet.
Les malades qui sont appareillés s’inquiètent. Pour ces personnes, il est important de savoir qu’elles doivent se rapprocher des services d’urgence ou des associations qui les suivent.
Attention à l’eau !
Les conséquences touchent également la distribution de l’eau, mais aussi sa qualité. Chacun doit être vigilant sur la limpidité de l’eau.
Le traitement des eaux usées fonctionne également au ralenti et des rejets dans l’environnement risquent d’avoir lieu dans les heures à venir. Ainsi, la Préfecture n’écarte pas l’hypothèse d’interdire la baignade, dans l’Ouest notamment.
Une réunion à la Direction du travail cet après-midi
Pendant ce temps, les négociations sont difficiles. Jusqu’à minuit hier soir, des discussions ont eu lieu entre les différents protagonistes. Cet après-midi, une réunion de travail est prévue à la direction du travail.
Afin d’assurer un service minimum, le Préfet a décidé dès le début du mouvement social d’effectuer des réquisitions. Mais, selon Benoit Huber, le directeur de cabinet, les gendarmes qui se rendent au domicile des salariés repartent très souvent bredouilles.
Le personnel « se cache », du coup le travail ne peut pas reprendre. La Préfecture appelle le personnel réquisitionné à regagner son poste.