Revenir à la rubrique : Social

Les salariés de la Séchilienne se cachent, les conséquences se multiplient

Ce matin, 70.000 foyers sont privés d’électricité. En tournant avec 40% de la production électrique, « la situation se dégrade d’heure en heure« , affirme Benoit Huber, le directeur de cabinet de la Préfecture. Les conséquences se multiplient. Un grand nombre de professions sont touchées à l’instar des restaurateurs, boulangers, gérants de stations services, pharmaciens, responsables de […]

Ecrit par Melanie Roddier – le mardi 04 janvier 2011 à 10H16

Ce matin, 70.000 foyers sont privés d’électricité. En tournant avec 40% de la production électrique, « la situation se dégrade d’heure en heure« , affirme Benoit Huber, le directeur de cabinet de la Préfecture.

Les conséquences se multiplient. Un grand nombre de professions sont touchées à l’instar des restaurateurs, boulangers, gérants de stations services, pharmaciens, responsables de grandes surfaces,… « Hôpitaux, services de secours, installations industrielles à risque, installations de surveillance météorologique, établissements de santé sont assurés de recevoir de l’électricité, considérés comme prioritaires. Pour le reste, nous appelons les Réunionnais à diminuer leur consommation« , explique le directeur de cabinet.

Les malades qui sont appareillés s’inquiètent. Pour ces personnes, il est important de savoir qu’elles doivent se rapprocher des services d’urgence ou des associations qui les suivent.

Attention à l’eau !

Les conséquences touchent également la distribution de l’eau, mais aussi sa qualité. Chacun doit être vigilant sur la limpidité de l’eau.

Le traitement des eaux usées fonctionne également au ralenti et des rejets dans l’environnement risquent d’avoir lieu dans les heures à venir. Ainsi, la Préfecture n’écarte pas l’hypothèse d’interdire la baignade, dans l’Ouest notamment.

Une réunion à la Direction du travail cet après-midi

Pendant ce temps, les négociations sont difficiles. Jusqu’à minuit hier soir, des discussions ont eu lieu entre les différents protagonistes. Cet après-midi, une réunion de travail est prévue à la direction du travail.

Afin d’assurer un service minimum, le Préfet a décidé dès le début du mouvement social d’effectuer des réquisitions. Mais, selon Benoit Huber, le directeur de cabinet, les gendarmes qui se rendent au domicile des salariés repartent très souvent bredouilles.

Le personnel « se cache », du coup le travail ne peut pas reprendre. La Préfecture appelle le personnel réquisitionné à regagner son poste.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Les journalistes du Quotidien campent devant le tribunal

Une vingtaine de journalistes du Quotidien de La Réunion se sont installés devant le tribunal judiciaire de Saint-Denis. Une décision est attendue ce mercredi sur le sort du média placé en liquidation judiciaire depuis le 4 octobre.

Débrayage des préparateurs en pharmacie au CHOR

Une vingtaine de préparateurs en pharmacie hospitalière ont manifesté leur colère ce jeudi et ont pris part au mouvement de grogne nationale. Ils demandent notamment une révision des échelons et l’officialisation du diplôme d’État.

L’avenir du Quotidien de La Réunion entre les mains du tribunal de commerce

Alfred Chane-Pane et Henri Nijdam ont défendu leur projet respectif de reprise du Quotidien, mercredi après-midi à la barre du tribunal de commerce de Saint-Denis. Le premier a fait valoir le fait qu’il détenait une imprimerie ultra-moderne, tandis que le second a rehaussé son compte courant d’associés à 1,5 million d’euros. Le délibéré interviendra le 3 avril.