
Le personnel de la Société Réunionnaise de Produits Pétroliers marque son agacement vis-à-vis de sa direction et des repreneurs.
Un débrayage de la "totalité du personnel" selon le syndicat CFDT est en cours après avoir débuté à 10h30.
Le 5 février dernier, l'opérateur international indépendant spécialisé dans l’aval pétrolier et chimique, Rubis, a remis au groupe Shell et Total, chacun actionnaire à 50 % de la SRPP, une offre de rachat irrévocable pour la totalité du capital de la société implantée au Port.
Depuis cette annonce, les représentants du personnel ont sollicité, disent-ils, à la fois la direction de la SRPP ainsi que le groupe Rubis, pour obtenir des garanties sur les conditions de la reprise. "Nous n'avons obtenu que des réponse évasives", soutient Pascal Beckart, délégué du personnel.
Un personnel qui demande à ce que "les efforts" et "la plus-value" apportés par les salariés depuis une vingtaine d'années soient pris en considération dans la classification qui s'opèrera lors de la transition avec le repreneur. En somme, ils demandent à ce que les profits réalisés par les actionnaires Shell et Total, dans l'opération de rachat par Rubis, leur profitent également.
Le travail doit "reprendre incessamment sous peu". Il s'agissait juste d'une piqûre de rappel envers les dirigeants, soutiennent les salariés qui espèrent ne pas à en arriver à une grève. Les camions-citerne bloqués ce matin devant les grilles reprendront leur trafic cet après-midi.
Un débrayage de la "totalité du personnel" selon le syndicat CFDT est en cours après avoir débuté à 10h30.
Le 5 février dernier, l'opérateur international indépendant spécialisé dans l’aval pétrolier et chimique, Rubis, a remis au groupe Shell et Total, chacun actionnaire à 50 % de la SRPP, une offre de rachat irrévocable pour la totalité du capital de la société implantée au Port.
Depuis cette annonce, les représentants du personnel ont sollicité, disent-ils, à la fois la direction de la SRPP ainsi que le groupe Rubis, pour obtenir des garanties sur les conditions de la reprise. "Nous n'avons obtenu que des réponse évasives", soutient Pascal Beckart, délégué du personnel.
Un personnel qui demande à ce que "les efforts" et "la plus-value" apportés par les salariés depuis une vingtaine d'années soient pris en considération dans la classification qui s'opèrera lors de la transition avec le repreneur. En somme, ils demandent à ce que les profits réalisés par les actionnaires Shell et Total, dans l'opération de rachat par Rubis, leur profitent également.
Le travail doit "reprendre incessamment sous peu". Il s'agissait juste d'une piqûre de rappel envers les dirigeants, soutiennent les salariés qui espèrent ne pas à en arriver à une grève. Les camions-citerne bloqués ce matin devant les grilles reprendront leur trafic cet après-midi.