
Les salariés se sont mis en grève dans la nuit
L'Union régionale Sud (URS) CGTR et le SAFPTR lancent un mouvement de grève à compter de ce jour à la Cilam.
Un peu plus d'un an après la dernière grève, une partie des salariés lance un nouveau mouvement de contestation: "La grève de 2013 a marqué les esprits, mais pas suffisamment ceux des dirigeants de ce groupe. Malgré la très bonne santé financière de cette entreprise et sa capacité à verser un avantage salarial conséquent, les revendications salariales sont très loin d'être satisfaites", expose Pascal Hoareau, secrétaire général de l'URS.
Cette grève intervient un peu plus d'un mois après la grogne des éleveurs face à la Sicalait, une autre entreprise du groupe Urcoopa. Les éleveurs dénonçaient la mort de la filière lait. "Comment expliquer que la filière lait meurt tranquillement, alors que dans le même temps, la Cilam se porte très bien, au point de distribuer chaque année 2,5 millions de dividendes?", poursuit le représentant syndical.
Les revendications portent donc sur une meilleure prise en compte des salaires (augmentation générale des salaires de 100 euros nets, bonus annuel, prime de 500 euros pour la médaille du travail,, harmonisation des avantages salariaux au sein du groupe), dialogue social (abandon des procédures de licenciement en cours, arrêt de la répression syndicale, départ de certains cadres), emploi (embauche pérenne de salariés en contrat précaire, politique de promotion interne, application du droit commun sur le temps de travail).
Un peu plus d'un an après la dernière grève, une partie des salariés lance un nouveau mouvement de contestation: "La grève de 2013 a marqué les esprits, mais pas suffisamment ceux des dirigeants de ce groupe. Malgré la très bonne santé financière de cette entreprise et sa capacité à verser un avantage salarial conséquent, les revendications salariales sont très loin d'être satisfaites", expose Pascal Hoareau, secrétaire général de l'URS.
Cette grève intervient un peu plus d'un mois après la grogne des éleveurs face à la Sicalait, une autre entreprise du groupe Urcoopa. Les éleveurs dénonçaient la mort de la filière lait. "Comment expliquer que la filière lait meurt tranquillement, alors que dans le même temps, la Cilam se porte très bien, au point de distribuer chaque année 2,5 millions de dividendes?", poursuit le représentant syndical.
Les revendications portent donc sur une meilleure prise en compte des salaires (augmentation générale des salaires de 100 euros nets, bonus annuel, prime de 500 euros pour la médaille du travail,, harmonisation des avantages salariaux au sein du groupe), dialogue social (abandon des procédures de licenciement en cours, arrêt de la répression syndicale, départ de certains cadres), emploi (embauche pérenne de salariés en contrat précaire, politique de promotion interne, application du droit commun sur le temps de travail).