
"Nous n'avons jamais voulu destabiliser la course mais juste sensibiliser le public aux difficultés des ouvriers forestiers", explique Jacky Técher, le délégué de la CFDT. Selon ses dires, les actions auraient d'ailleurs pu se manifester sous diverses formes : se rassembler avec des banderoles, courir avec les raideurs, distribuer des tracts...
Tout cela n'est donc plus d'actualité, même s'il ne faut pas aller trop vite en besogne car les discussions seront longues, d'autant que dores et déjà, les représentants syndicaux pensent au Grand Raid 2012 ! "Nous donnons à l'ONF un délai d'un an pour rétablir une situation correcte en interne. Auquel cas, le Grand Raid de l'année prochaine est fortement compromis", lance Jacky Técher.
Rassemblement le 24 octobre devant la direction
Les représentants syndicaux n'oublieront pas que cette ouverture des négociations a été permise uniquement grâce à l'intervention de la Préfecture. "L'ONF n'aurait jamais cédé alors que la situation n'est pas très bonne : salaires trop bas, baisse des effectifs, manque de moyens pour atteindre les objectifs demandés... Nous rappelons même qu'à plusieurs reprises, l'ONF a été condamné devant la Justice et, actuellement, trois dossiers sont devant les prudhommes", souligne le représentant syndical, par ailleurs, désolé de constater que les autres organisations syndicales ont choisi de se mettre en sommeil.
En attendant, les salariés espèrent que le dialogue sera renoué dès la réunion de ce lundi où une revalorisation à 0,5% des salaires devrait être entérinée. Puis, un rassemblement symbolique est prévu le 24 octobre devant la direction régionale, histoire de maintenir la pression...