C'est une proposition en béton que les salariés de l'Arast proposent pour redresser la barre de la structure sociale actuellement en redressement judiciaire. Le Collectif de sauvegarde des emplois et des activités de l'Arast propose une SCIC (Société de coopérative d'intérêt général) qui permettrait de garder l'ensemble des activités de l'établissement à vocation sociale qui intervient aujourd'hui auprès de 8.000 bénéficiaires d'aide à domicile sur l'île, notamment des personnes âgées et la petite enfance.
Ce nouveau statut répond aussi à la demande du Département qu'il y ait un outil de contrôle des activités. La gouvernance de l'organisation prévoit un Directoire et un Conseil de surveillance et le tout serait sous l'autorité du Conseil général.
"D'après l'administrateur judiciaire, notre proposition est la plus crédible" assure le Collectif. "Il ne lui reste plus qu'à rencontrer le Conseil général avant lundi 14h" indique Valérie Pérez-Bénard, membre du Collectif. Le Conseil général devrait donner un avis favorable quant au choix de l'administrateur judiciaire. Une proposition qui donne la possibilité à la collectivité de réviser éventuellement à la baisse sa subvention. Parmi ses dernières déclarations, la présidente du Conseil général, Nassimah Dindar, a assuré "soutenir les salariés", qu'elle juge non responsables de la situation de redressement judiciaire de leur établissement.
"L'offre de reprise permet de préserver 900 emplois"
"La structuration de la SCIC se ferait sous forme de Société Anonyme avec un minimum de 18.500 euros de capital, précise le Collectif dans sa proposition. Le financement de la SCIC se reposerait sur un capital apporté par les salariés, un fonds de roulement apporté par le Département et une dotation aux investissements sous forme de prêt que le Collectif entend chercher auprès de France Active dans le cadre du SIPA ou du Fep-IE".
Autre point fort de la proposition du Collectif : la convention collective sera gardée. "L'offre de reprise permet de préserver 900 emplois" sur les 1.196, indique l'administrateur judiciaire dans sa conclusion. Un plan de reclassement est prévu pour les 80 licenciements secs. 107 employés ont fait part de leur départ volontaire.
Aujourd'hui, le coût horaire des prestations est de 16 euros. Le Collectif estime qu'il doit être révisé à la hausse, soit 18,79 euros, un tarif qui tiendrait compte de la professionnalisation des services à la personne qu'est en mesure d'offrir la structure.
Le Collectif a eu une promesse de soutient de la Chambre de commerce et d'industrie dans la recherche de partenaires financiers (philanthropes ?) dans une lettre d'intention d'Éric Magamootoo.
Ce nouveau statut répond aussi à la demande du Département qu'il y ait un outil de contrôle des activités. La gouvernance de l'organisation prévoit un Directoire et un Conseil de surveillance et le tout serait sous l'autorité du Conseil général.
"D'après l'administrateur judiciaire, notre proposition est la plus crédible" assure le Collectif. "Il ne lui reste plus qu'à rencontrer le Conseil général avant lundi 14h" indique Valérie Pérez-Bénard, membre du Collectif. Le Conseil général devrait donner un avis favorable quant au choix de l'administrateur judiciaire. Une proposition qui donne la possibilité à la collectivité de réviser éventuellement à la baisse sa subvention. Parmi ses dernières déclarations, la présidente du Conseil général, Nassimah Dindar, a assuré "soutenir les salariés", qu'elle juge non responsables de la situation de redressement judiciaire de leur établissement.
"L'offre de reprise permet de préserver 900 emplois"
"La structuration de la SCIC se ferait sous forme de Société Anonyme avec un minimum de 18.500 euros de capital, précise le Collectif dans sa proposition. Le financement de la SCIC se reposerait sur un capital apporté par les salariés, un fonds de roulement apporté par le Département et une dotation aux investissements sous forme de prêt que le Collectif entend chercher auprès de France Active dans le cadre du SIPA ou du Fep-IE".
Autre point fort de la proposition du Collectif : la convention collective sera gardée. "L'offre de reprise permet de préserver 900 emplois" sur les 1.196, indique l'administrateur judiciaire dans sa conclusion. Un plan de reclassement est prévu pour les 80 licenciements secs. 107 employés ont fait part de leur départ volontaire.
Aujourd'hui, le coût horaire des prestations est de 16 euros. Le Collectif estime qu'il doit être révisé à la hausse, soit 18,79 euros, un tarif qui tiendrait compte de la professionnalisation des services à la personne qu'est en mesure d'offrir la structure.
Le Collectif a eu une promesse de soutient de la Chambre de commerce et d'industrie dans la recherche de partenaires financiers (philanthropes ?) dans une lettre d'intention d'Éric Magamootoo.