
Portes closes chez Renault Réunion. L'ensemble du personnel fait grève depuis ce matin suite à l'échec des négociations annuelles obligatoires. Après Carrefour, c'est la deuxième fois en quelques semaines qu'une entreprise du groupe Hayot est touchée par une grève à la Réunion.
"La direction veut nous donner des clopinettes", lâche Giovanni Bourice, délégué syndical CGTR Auto Réunion chez Renault. Elément déclencheur de la grève, les négociations annuelles obligatoires qui n'ont pas abouti sur un accord. Hier déjà, les salariés de Renault avaient débrayé.
"L'année dernière on avait obtenu 290.000 euros pour les 214 salariés. Cela représentait 50 euros d'augmentation par mois, une prime exceptionnelle de 650 euros et un bon Carrefour de 150 euros", explique-t-il. Cette année, la direction a proposé 60.000 euros soit une augmentation de 1% équivalente à 12 euros brut par mois pour les salariés.
"On a fait un effort, on est près à descendre à 35 euros d'augmentation. On a proposé une enveloppe de 230.000 euros, soit 35 euros brut par mois. Mais elle a été refusée", poursuit Giovanni Bourice. Argument avancé par la direction pour refuser la proposition du syndicat, une augmentation des impôts versés par l'entreprise, impôts passant de 8 à 20% cette année, selon la CGTR.
Résultat, les salariés de Renault se sont mis en grève. "100% des salariés sont en grève sur Saint-Denis et Saint-Paul, 80% au Port", souligne-t-il. Aucune rencontre n'est pour le moment prévue avec la direction ce mercredi.
"La direction veut nous donner des clopinettes", lâche Giovanni Bourice, délégué syndical CGTR Auto Réunion chez Renault. Elément déclencheur de la grève, les négociations annuelles obligatoires qui n'ont pas abouti sur un accord. Hier déjà, les salariés de Renault avaient débrayé.
"L'année dernière on avait obtenu 290.000 euros pour les 214 salariés. Cela représentait 50 euros d'augmentation par mois, une prime exceptionnelle de 650 euros et un bon Carrefour de 150 euros", explique-t-il. Cette année, la direction a proposé 60.000 euros soit une augmentation de 1% équivalente à 12 euros brut par mois pour les salariés.
"On a fait un effort, on est près à descendre à 35 euros d'augmentation. On a proposé une enveloppe de 230.000 euros, soit 35 euros brut par mois. Mais elle a été refusée", poursuit Giovanni Bourice. Argument avancé par la direction pour refuser la proposition du syndicat, une augmentation des impôts versés par l'entreprise, impôts passant de 8 à 20% cette année, selon la CGTR.
Résultat, les salariés de Renault se sont mis en grève. "100% des salariés sont en grève sur Saint-Denis et Saint-Paul, 80% au Port", souligne-t-il. Aucune rencontre n'est pour le moment prévue avec la direction ce mercredi.