80 salariés de Canal Plus Réunion sur un effectif total de 115 sont en grève ce jeudi. Leur revendication principale porte sur la prime d'intéressement que la direction souhaite renégocier.
"Depuis 20 ans, cet accord sur l'intéressement est basé sur le profit de l'entreprise. Les résultats financiers permettent d'évaluer cette prime. Pourquoi vouloir changer un système qui fonctionne bien en l'état?", interroge le délégué syndical CFE-CGC, Hervé Bidel.
La direction souhaite en fait ajouter un critère supplémentaire, celui du nombre d'abonnés. Si le parc d'abonnés venait à diminuer ou augmenter, le contrat d'intéressement évoluerait à -10% ou +5%.
Le personnel est d'autant plus mécontent qu'il a eu à faire face à une année 2014 plutôt mouvementée. "Des changements stratégiques nous ont directement impactés. Certains postes ont été modifiés, voire supprimés", ajoute le représentant syndical qui voit dans l'attitude de la direction une drôle de façon de récompenser "l'effort d'adaptation des salariés".
La reprise des négociations devrait être effective la semaine prochaine. Les salariés en grève souhaitent obtenir des éléments d'information par écrit qu'ils demandent depuis le mois de septembre pour préparer les négociations.
La direction voudrait aboutir à un accord, notamment concernant l'intéressement, au plus tard le 15 avril... Les grévistes campent sur leur position : "Nous ne demandons pas plus mais nous ne voulons pas moins", conclut Hervé Bidel.
"Depuis 20 ans, cet accord sur l'intéressement est basé sur le profit de l'entreprise. Les résultats financiers permettent d'évaluer cette prime. Pourquoi vouloir changer un système qui fonctionne bien en l'état?", interroge le délégué syndical CFE-CGC, Hervé Bidel.
La direction souhaite en fait ajouter un critère supplémentaire, celui du nombre d'abonnés. Si le parc d'abonnés venait à diminuer ou augmenter, le contrat d'intéressement évoluerait à -10% ou +5%.
Le personnel est d'autant plus mécontent qu'il a eu à faire face à une année 2014 plutôt mouvementée. "Des changements stratégiques nous ont directement impactés. Certains postes ont été modifiés, voire supprimés", ajoute le représentant syndical qui voit dans l'attitude de la direction une drôle de façon de récompenser "l'effort d'adaptation des salariés".
La reprise des négociations devrait être effective la semaine prochaine. Les salariés en grève souhaitent obtenir des éléments d'information par écrit qu'ils demandent depuis le mois de septembre pour préparer les négociations.
La direction voudrait aboutir à un accord, notamment concernant l'intéressement, au plus tard le 15 avril... Les grévistes campent sur leur position : "Nous ne demandons pas plus mais nous ne voulons pas moins", conclut Hervé Bidel.