

Vendredi, en fin de journée, alors que les salariés étaient prêts à se relayer, munis de denrées et de matelas, dans la cour du siège à Saint-Denis, ils se sont mis d'accord pour signer un protocole de désaccord…
Le choix des salariés a été de refuser la proposition de la direction qui devait absolument négocier une prime dividende avant le 31 octobre. Au cours des négociations, la direction a donc proposé d'attribuer une prime dividende à hauteur de 400 euros, associée à la fixation immédiate des compensations annuelles obligatoires à hauteur de 0,6%, plus 290 euros de prime et l'attribution du bonus Cospar pour 80 salariés concernés quel que soit l'aboutissement des débats interprofessionnels.
Face à ce refus, la direction a fait le choix unilatéral de donner une prime dividende de 350 euros. Les salariés se gardent ainsi toute liberté de négocier, en temps et en heure, les NAO.