Spectateurs de ces mouvements économico-politiques qui se jouent en haut-lieu, les salariés de la compagnie ne peuvent que maintenir leur vigilance en gardant le même discours qu’en 2021.
Au plus fort de l’inquiétude, ces derniers posaient comme conditions à une éventuelle reprise de leur compagnie un "maintien de l’ancrage réunionnais", un "maintien du périmètre d’activité" et bien évidemment une garantie concernant la préservation des emplois.
L’acte de candidature du groupe local Deleflie, rejoint par un pool des plus grosses entreprises de l'ile, semble répondre à ces exigences en même temps qu’il répond à l’appel de la présidente de Région prônant un "patriotisme économique" il y a sept mois de cela.
Au plus fort de l’inquiétude, ces derniers posaient comme conditions à une éventuelle reprise de leur compagnie un "maintien de l’ancrage réunionnais", un "maintien du périmètre d’activité" et bien évidemment une garantie concernant la préservation des emplois.
L’acte de candidature du groupe local Deleflie, rejoint par un pool des plus grosses entreprises de l'ile, semble répondre à ces exigences en même temps qu’il répond à l’appel de la présidente de Région prônant un "patriotisme économique" il y a sept mois de cela.
La balle est désormais dans le camp des experts du CIRI. Le dossier du groupe Deleflie (à la tête de Clinifutur) a été officiellement transmis à Paris ce lundi 13 juin.
Localement, l’ensemble de ces nouvelles ainsi que le départ du PDG Marie-Joseph Malé ont créé leur effet de surprise.
"Nous organisations syndicales, nous n’étions pas dans la boucle. Ça fait longtemps qu’on essaye d’avoir des renseignements officiels. Depuis ce temps, on nous demandait d’avoir confiance, d’être patient en espérant avoir un heureux dénouement, quel que soit le repreneur", retient de cette période Marie-Noëlle Wolff, déléguée syndicale UNSA Aérien chez Air austral.
La syndicaliste confirme que les conditions de reprise prônées par les salariés en novembre dernier n'ont pas bougé d'un millimètre. "Que le CIRI, l’Etat, la Région s’organisent comme ils le veulent, tant qu’on conserve notre périmètre d’activité, tant que l’on peut continuer à représenter La Réunion dans tous les pays qu’on dessert et tant que les emplois sont préservés, ça nous va", résume Marie-Noëlle Wolff qui ne fait pas du poste de PDG une fixation. "Que ça soit M.Malé ou un autre, pour nous il n’y a pas de sujet là-dessus", conclut-elle.
Les salariés ont cependant hâte que l’image de la compagnie cesse d’être associée à l’idée d’une fermeture brutale. "Il faut donner à la population l’envie de continuer à voler sur notre compagnie. On entend depuis des mois que l’entreprise va mal. Pour nous, c’est ça le plus terrible. En plus, dans quelque temps, les vacances arrivent. Que vont se dire les gens qui voudront prendre un billet d’avion ? Ils pourraient hésiter à venir chez Air austral."
Le discours alarmant de novembre dernier, avec une présidente de Région et une foultitude d’élus de sa majorité l’entourant sur un podium monté devant la préfecture avait en effet de quoi faire s’interroger de potentiels clients. Mais il fallait aussi, ce jour-là, envoyer un message fort à Paris alors que le futur d’Air Austral se dessinait à l'époque plutôt sous des traits antillais.
SUR LE SUJET :
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Localement, l’ensemble de ces nouvelles ainsi que le départ du PDG Marie-Joseph Malé ont créé leur effet de surprise.
"Nous organisations syndicales, nous n’étions pas dans la boucle. Ça fait longtemps qu’on essaye d’avoir des renseignements officiels. Depuis ce temps, on nous demandait d’avoir confiance, d’être patient en espérant avoir un heureux dénouement, quel que soit le repreneur", retient de cette période Marie-Noëlle Wolff, déléguée syndicale UNSA Aérien chez Air austral.
La syndicaliste confirme que les conditions de reprise prônées par les salariés en novembre dernier n'ont pas bougé d'un millimètre. "Que le CIRI, l’Etat, la Région s’organisent comme ils le veulent, tant qu’on conserve notre périmètre d’activité, tant que l’on peut continuer à représenter La Réunion dans tous les pays qu’on dessert et tant que les emplois sont préservés, ça nous va", résume Marie-Noëlle Wolff qui ne fait pas du poste de PDG une fixation. "Que ça soit M.Malé ou un autre, pour nous il n’y a pas de sujet là-dessus", conclut-elle.
Les salariés ont cependant hâte que l’image de la compagnie cesse d’être associée à l’idée d’une fermeture brutale. "Il faut donner à la population l’envie de continuer à voler sur notre compagnie. On entend depuis des mois que l’entreprise va mal. Pour nous, c’est ça le plus terrible. En plus, dans quelque temps, les vacances arrivent. Que vont se dire les gens qui voudront prendre un billet d’avion ? Ils pourraient hésiter à venir chez Air austral."
Le discours alarmant de novembre dernier, avec une présidente de Région et une foultitude d’élus de sa majorité l’entourant sur un podium monté devant la préfecture avait en effet de quoi faire s’interroger de potentiels clients. Mais il fallait aussi, ce jour-là, envoyer un message fort à Paris alors que le futur d’Air Austral se dessinait à l'époque plutôt sous des traits antillais.
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