
Source photo : Pratique.fr
Va-t-on vers de nouvelles tensions entre syndicats de la fonction publique et le gouvernement ? Sans doute, puisque Bercy devrait annoncer demain lors du traditionnel "rendez-vous" salarial que le ministère du Budget, avec sa tête François Baroin, va geler le point d'indice (base de calcul pour les salaires de la fonction public) pour cette année 2012, rapporte les Echos.
Cette décision du gel du point d'indice avait déjà été évoquée lors des discussions "triennales de juillet", explique le quotidien économique, sauf en cas de revirement des comptes de l'Etat, ce qui n'est pas actuellement le cas …
En effet, les salariés du secteur privé devraient bénéficier d'une prime de 1.000 euros si leur entreprise est côtée en bourse, piste évoquée par le gouvernement. De plus, le Smic devrait bénéficier d'un coup de pouce de 2% en raison de l'inflation galopante, liée à l'augmentation des coûts des matières premières. Dans ce cas, l'Etat "serait contraint de revaloriser le bas des grilles repassés sous le salaire minimum".
Un point d'indice = 900 millions d'euros
Il faut savoir que la revalorisation d'un point d'indice équivaut à 900 millions d'euros pour les trois fonctions publiques (Hôpital, collectivités et Etat). Bercy pourrait "poser un point d'étape" pour la fin de l'année si et seulement si la croissance a bondi entre temps ou que l'élection présidentielle approchant, change la donne.
Du côté des syndicats, on s'inquiète des conséquences. "Cela accentuerait la perte déjà considérable de pouvoir d'achat, l'écrasement de la grille indiciaire et l'affaiblissement des déroulements de carrières", expliquaient-ils dans un communiqué début avril.
"progression depuis plusieurs années"
Mais pour Georges Tron, secrétaire d'Etat à la fonction publique, "le gel du point ne signifie pas gel des salaires". Entre l'avancement de carrière, les promotions accélérés, l'intéressement et l'extension des primes au mérite, "le pouvoir d'achat des agents n'a cessé de progresser depuis plusieurs années et continuera en 2011", conclut-il.
Réponse demain après le rendez-vous salarial entre syndicat et gouvernement à Bercy. Une réunion qui s'annonce d'ores et déjà houleuse…
Cette décision du gel du point d'indice avait déjà été évoquée lors des discussions "triennales de juillet", explique le quotidien économique, sauf en cas de revirement des comptes de l'Etat, ce qui n'est pas actuellement le cas …
En effet, les salariés du secteur privé devraient bénéficier d'une prime de 1.000 euros si leur entreprise est côtée en bourse, piste évoquée par le gouvernement. De plus, le Smic devrait bénéficier d'un coup de pouce de 2% en raison de l'inflation galopante, liée à l'augmentation des coûts des matières premières. Dans ce cas, l'Etat "serait contraint de revaloriser le bas des grilles repassés sous le salaire minimum".
Un point d'indice = 900 millions d'euros
Il faut savoir que la revalorisation d'un point d'indice équivaut à 900 millions d'euros pour les trois fonctions publiques (Hôpital, collectivités et Etat). Bercy pourrait "poser un point d'étape" pour la fin de l'année si et seulement si la croissance a bondi entre temps ou que l'élection présidentielle approchant, change la donne.
Du côté des syndicats, on s'inquiète des conséquences. "Cela accentuerait la perte déjà considérable de pouvoir d'achat, l'écrasement de la grille indiciaire et l'affaiblissement des déroulements de carrières", expliquaient-ils dans un communiqué début avril.
"progression depuis plusieurs années"
Mais pour Georges Tron, secrétaire d'Etat à la fonction publique, "le gel du point ne signifie pas gel des salaires". Entre l'avancement de carrière, les promotions accélérés, l'intéressement et l'extension des primes au mérite, "le pouvoir d'achat des agents n'a cessé de progresser depuis plusieurs années et continuera en 2011", conclut-il.
Réponse demain après le rendez-vous salarial entre syndicat et gouvernement à Bercy. Une réunion qui s'annonce d'ores et déjà houleuse…