Comme au niveau national, les sages-femmes du privé et du public de l’île demandent à ce que le caractère médical de leur métier soit reconnu et valorisé. Oubliées du Plan Ségur, elles portent des revendications générales mais aussi locales. Au CHU Sud, 90 sages-femmes exercent différentes missions dont environ 4000 accouchements par an.
Pourtant les effectifs ne sont pas adaptés aux besoins des services de gynécologie-obstétrique. Les postes supplémentaires demandés depuis 2014 ne sont toujours pas pourvus. 5 ont ouvert pour faire face à la crise Covid mais ne seront pas renouvelés au 1er février, déplorent-elles.
Les sages-femmes hospitalières demandent également des contrats pérennes (28 sont en attente de titularisation), la gestion de leur carrière par la Direction des Affaires Médicales ou encore la reconnaissance des services gynécologiques et obstétricales comme des services d’urgence.