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Les responsables des émeutes de Cambuston condamnés

Le tribunal correctionnel de Saint-Denis a condamné huit jeunes impliqués dans les émeutes de Cambuston à Saint-André. Sur les huit prévenus, deux écopent de prison ferme, dont un an ferme pour un des principaux protagonistes Luc Mariama-Moutin, dit « Bec Noir ». En septembre dernier, le quartier de Cambuston était le théâtre d’affrontement entre bande de jeunes […]

Ecrit par Julien Delarue – le samedi 19 mars 2011 à 08H22

Le tribunal correctionnel de Saint-Denis a condamné huit jeunes impliqués dans les émeutes de Cambuston à Saint-André. Sur les huit prévenus, deux écopent de prison ferme, dont un an ferme pour un des principaux protagonistes Luc Mariama-Moutin, dit « Bec Noir ».

En septembre dernier, le quartier de Cambuston était le théâtre d’affrontement entre bande de jeunes de Quartier Français et Cambuston. Les émeutes avaient duré près de cinq jours, route barrée, poubelles brûlées, affrontement avec les forces de l’ordre, …

Hier, huit jeunes prévenus se trouvaient devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis pour avoir participé à ces affrontements. Quelques jours avant, le quartier avait été la proie de vols de voitures, d’agressions entre jeunes des quartiers de Sainte-Suzanne et de Saint-André. Le quartier de Cambuston avait vécu plusieurs nuits de violences.

Hier, le président du tribunal s’est penché sur le point de départ de ces échauffourée qui ont pour point de départ le mois d’août 2010. Trois jeunes sont agressés à Cambuston. L’un deux désirant se venger, fait appel à Luc Mariama-Moutin, ce dernier s’en charge. Trois autres expéditions punitives suivront avec « i[matraques, bouts de bois, bombes lacrymogène, gomme-cogne]i », souligne le Quotidien et qui aboutiront aux émeutes de septembre à Cambuston.

Luc Mariama-Moutin dit « Bec Noir », bien connu des services de police, a été condamné à 16 reprises. Le jeune homme de 22 ans écope après les réquisitions de la représentante du parquet, Hélène Bigot, d’un an de prison ferme. Un autre de ses dalons passera lui aussi par la case prison pour quatre mois.

Les six autres prévenus écopent de peines de prison avec sursis allant de trois à six mois assorties de travaux d’intérêt général, un procès qui sera marqué par « i[la réconciliation générale]i », explique le Jir, entre les différents prévenus

 

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