
Ils sont 43% chez les catholiques à souhaiter le départ de Benoît XVI contre 54% à ne pas partager cette opinion. Après la controverse née il y a six jours sur l'utilisation du préservatif, le pape s'est à nouveau "illustré" après avoir affirmé son opposition contre la promotion de l'avortement "thérapeutique".
Chez les catholiques non-pratiquants, ils sont 47% à demander le départ du successeur de Jean-Paul II. Ce pourcentage diminue cependant chez les pratiquants où 31% restent favorables à un départ. 49% des catholiques français estiment que le pape actuel défend "plutôt mal" les valeurs du catholicisme tandis que 22% d'entre eux considèrent qu'il porte "plutôt bien" ces même valeurs... Au mois d'août dernier, ils n'étaient que 13% à estimer que le pape défendait mal ces valeurs selon le magazine "La Vie", cité par IFOP.
Avant son arrivée au Cameroun mardi dernier, Benoît XVI avait déclaré que le "problème du Sida" ne pouvait pas être réglé en distribuant des préservatifs et que l'utilisation de ces derniers "aggravait le problème". Cette première annonce avait interpellé la communauté scientifique internationale mais aussi les ONG et autres associations qui militent et agissent contre cette pandémie.
Trois jours plus tard, c'est en Angola que le Pape du Vatican s'est opposé à la promotion de l'avortement thérapeutique. Il y a un peu plus de deux semaines, l'Eglise brésilienne avait excommunié une équipe médicale qui avait pratiqué un avortement thérapeutique chez une enfant de 9 ans victime d'un viol. Au delà d'une position dogmatique précise, c'est bien le conservatisme du "successeur de Saint-Pierre" qui s'est dévoilé à l'Afrique et au monde.
A la question : "L'église catholique doit-elle modifier (...) ses positions pour tenir compte des changements intervenus dans la société (...)?", 85% des catholiques souhaitent que l'Eglise change son opinion sur la contraception. Sur l'avortement, ils sont 83% à avoir les mêmes attentes.
Problème de compréhension des propos du pape ou décalage avec les mœurs actuelles? La question demeure... Toujours est-il que, la semaine dernière, l'évêque de la Réunion, Monseigneur Gilbert Aubry, avait déclaré sur Zinfos que l'Eglise ne "participerait pas à une banalisation sexuelle en incitant à prendre le préservatif..."
Chez les catholiques non-pratiquants, ils sont 47% à demander le départ du successeur de Jean-Paul II. Ce pourcentage diminue cependant chez les pratiquants où 31% restent favorables à un départ. 49% des catholiques français estiment que le pape actuel défend "plutôt mal" les valeurs du catholicisme tandis que 22% d'entre eux considèrent qu'il porte "plutôt bien" ces même valeurs... Au mois d'août dernier, ils n'étaient que 13% à estimer que le pape défendait mal ces valeurs selon le magazine "La Vie", cité par IFOP.
Avant son arrivée au Cameroun mardi dernier, Benoît XVI avait déclaré que le "problème du Sida" ne pouvait pas être réglé en distribuant des préservatifs et que l'utilisation de ces derniers "aggravait le problème". Cette première annonce avait interpellé la communauté scientifique internationale mais aussi les ONG et autres associations qui militent et agissent contre cette pandémie.
Trois jours plus tard, c'est en Angola que le Pape du Vatican s'est opposé à la promotion de l'avortement thérapeutique. Il y a un peu plus de deux semaines, l'Eglise brésilienne avait excommunié une équipe médicale qui avait pratiqué un avortement thérapeutique chez une enfant de 9 ans victime d'un viol. Au delà d'une position dogmatique précise, c'est bien le conservatisme du "successeur de Saint-Pierre" qui s'est dévoilé à l'Afrique et au monde.
A la question : "L'église catholique doit-elle modifier (...) ses positions pour tenir compte des changements intervenus dans la société (...)?", 85% des catholiques souhaitent que l'Eglise change son opinion sur la contraception. Sur l'avortement, ils sont 83% à avoir les mêmes attentes.
Problème de compréhension des propos du pape ou décalage avec les mœurs actuelles? La question demeure... Toujours est-il que, la semaine dernière, l'évêque de la Réunion, Monseigneur Gilbert Aubry, avait déclaré sur Zinfos que l'Eglise ne "participerait pas à une banalisation sexuelle en incitant à prendre le préservatif..."