Le télescopage de la mise en service des radars avec le jour de la célébration de l’abolition de l’esclavage paraissait en effet étonnant.
La préfecture confirme ce vendredi que les radars tourelles n’entreront pas en service le 20 décembre comme annoncé depuis plus d’une semaine sur le plateau de Réunion La 1ère par la sous-préfète en charge des questions de sécurité routière.
Ces radars de nouvelle génération, capables d’élargir le champ des infractions potentielles en plus du seul contrôle de vitesse, entreront « en fonctionnement au fil des jours. Il y en aura même pas mal qui le seront d’ici la semaine prochaine, donc avant le 20, et il en restera trois qui le seront en 2021 », corrige la préfecture, sans donner plus de précisions sur les mises en service.
Il faut dire que la communication autour de leur installation s’avère délicate pour le ministère de l’Intérieur dans la mesure où les radars peuvent être l’objet d’actes de dégradation. La préfecture avait également eu pour consigne de ne pas indiquer leur localisation précise.
Quant aux risques de dégradations, c’est ce qui est arrivé il y a trois jours à celui tout fraîchement installé sur la quatre voies entre Le Tampon et Saint-Pierre. Dans la nuit qui a suivi son installation, il a été maculé d’une peinture blanche afin d’obstruer son objectif permettant de contrôler le flux de véhicules.