Souhaitons que malgré les grosses incertitudes du chantier, la nouvelle route du littoral puisse être livrée en 2020, après tout c’est un engagement de la Région.
N’oublions pas pour autant les autres promesses de Didier Robert en 2010, restées lettres mortes en 2016 et pourtant tout aussi importantes.
Il s’agit notamment de garantir d’autres moyens de circulation, et d’autres voies d’accès entre Saint-Pierre et Saint-Denis que la RD 48, route de la Montagne et les rampes des Plaines.
En 2010, Didier Robert a promis : « Nous aurons à finaliser de manière urgente la voie de liaison rapide entre Saint-Pierre et Saint-Benoît par les Plaines ». La route du littoral est fermée et les Réunionnais doivent toujours supporter des rampes parce que la Région n’a rien fait.
Toujours en 2010, Didier Robert après avoir démolit le Tram-train, a promis : « La solution que nous proposons pour notre part immédiatement est celle du Trans-Eco-Express. C’est un projet de 650 millions d’euros pour la réalisation d’un maillage complet d’un réseau de transports par éco-bus dans les 24 communes. Ce sont au total 2000 bus, 250 millions d’euros consacrés aux travaux d’aménagements routiers et de VRD pour la construction de voies réservées. Ce projet est porteur à lui seul de 4000 emplois directs ».
Six ans après, 158 bus ont été financés qui lorsque la route du littoral est fermée ne peuvent plus circuler. Où sont passés les 1842 bus manquants, les 250 millions d’euros et les 4000 emplois ?
Si Didier Robert était un homme de paroles, les Réunionnais auraient pu, lorsque la route du littoral du littoral est fermée, passer par la voie rapide des plaines, en bus écologique ou en voiture.
