« Aujourd’hui, on n’a toujours pas le droit de travailler. On voulait montrer qu’en tant que professionnels, on est capable de faire des évènements en toute sécurité. Qu’on nous laisse travailler » indique Chloé Meysonnier-Merelle, la vice-présidente de l’UNEV. La représente de l’association explique ainsi pourquoi ils se sont réunis devant la préfecture avant de rencontrer le préfet.
« On a les aides de l’État, on a les aides de la Région, on est très content et c’est génial. Par contre, on n’a plus de revenus. Le problème en tant que chef d’entreprise, c’est qu’on n’a pas de visibilité. On ne peut pas se projeter sur l’année prochaine. Pour un chef d’entreprise, aucune visibilité c’est juste horrible », poursuit-elle.
Depuis le confinement en mars, le secteur n’a jamais pu reprendre. Au mois d’août dernier, les professionnels de l’évènementiel se sont rassemblés en association baptisée UNEV pour Union Événementiel. Après avoir cru pendant des mois à un retour à la normale en septembre, ils ont décidé de se regrouper pour avoir plus de poids. L’UNEV compte aujourd’hui plus de 200 adhérents.
« Clairement depuis mars, l’activité est plus qu’au ralenti. Essentiellement parce qu’on a plus l’autorisation de célébrer des réceptions type mariage » indique Stéphanie Tenot, responsable communication du Jardin d’Eden. Pour elle, il y a urgence à reprendre l’activité sinon c’est plusieurs emplois, dont le sien, qui sont menacés.
Pour Chloé Meysonnier-Merelle, le blocage actuel de l’activité vient des maires. Elle attend donc que le préfet mette la pression sur les édiles afin de pouvoir retravailler. « Un exemple concret, c’est le Sakifo où la préfecture nous a donné l’autorisation, mais pas les maires » souligne la vice-présidente de l’UNEV.
À 11h, les représentants de l’UNEV se sont rendus dans la préfecture pour rencontrer Jacques Billant. Malheureusement pour les professionnels de l’événementiel, rien n’est sorti de probant de cette rencontre. Le préfet leur a donné la date du 15 janvier où un nouveau point sur la situation sera fait. « On va laisser les fêtes passer et on reviendra plus fort », assure Chloé Meysonnier-Merelle.