
"En 2009, l'interprofessionnelle a voulu apporter sa pierre à l'édifice au problèmes sociaux et pour redonner du pouvoir d'achat aux Réunionnais", explique Jean-Hugues Argenthe, président de l'Aribev. Dans les faits, cette volonté s'est traduite par la création du projet D.E.F.I pour apporter du pouvoir d'achat aux Réunionnais grâce à une baisse des prix pérenne sur une liste étendue de produits locaux (près d'une centaine), mais également pour les inciter à la préférence régionale dans l'acte d'achat pour stimuler la production locale, développer les filières et accroître les emplois.
"Pour les consommateurs, la baisse des prix a été comprise entre 7 et 25% sur les produits", ajoute-t-il. Les filières professionnelles ont vu leurs ventes augmenter considérablement dans certaines filières. "Pour la volaille, les ventes ont augmenté de 30% et pour le porc de 9%", précise-t-il.
Concrètement, le projet D.E.F.I a été possible grâce à l'octroi d'une enveloppe annuelle de 4,5 millions d'euros consentie par l'Etat et l'Union Européenne pour les trois premières années du projet. L'ensemble des partenaires interprofessionnels de D.E.F.I., notamment les industriels locaux, ont également convenu d'importants efforts, de quelque 7 millions d'euros sur deux ans.
Mais ce projet n'est pas seulement à destination des consommateurs, il a permis également à des éleveurs de pouvoir s'installer. En deux ans, le programme a créé une véritable dynamique d'emplois en accompagnant l'installation de nouveaux éleveurs. "En 2012, 7 nouveaux éleveurs ont pu s'installer et 15 autres projets ont été déposés", explique Jean-Hugues Argenthe. Le projet a atteint 15 % de l'objectif qu'il s'est fixé c'est à dire l'installation de 140 nouveaux éleveurs à l'horizon 2020.
"Le bilan est très positif" se réjouit Freddy Agathe, président de l'ARIV. "On répond à la problématique des prix mais également à la crise. Et tout cela se fait au bénéfice des filières professionnelles", ajoute-t-il.
Pour cette année, le projet D.E.F.I. intègre un nouvel acteur, la filière lapin - dont les ventes ont décollé depuis le 1er janvier de +47% - et le projet a encore de beaux jours devant lui puisqu'il doit s'achever d'ici 2020.
D'ici là, un premier bilan sera dressé avec les services de l'Etat à la fin de l'année 2013.
"Pour les consommateurs, la baisse des prix a été comprise entre 7 et 25% sur les produits", ajoute-t-il. Les filières professionnelles ont vu leurs ventes augmenter considérablement dans certaines filières. "Pour la volaille, les ventes ont augmenté de 30% et pour le porc de 9%", précise-t-il.
Concrètement, le projet D.E.F.I a été possible grâce à l'octroi d'une enveloppe annuelle de 4,5 millions d'euros consentie par l'Etat et l'Union Européenne pour les trois premières années du projet. L'ensemble des partenaires interprofessionnels de D.E.F.I., notamment les industriels locaux, ont également convenu d'importants efforts, de quelque 7 millions d'euros sur deux ans.
Mais ce projet n'est pas seulement à destination des consommateurs, il a permis également à des éleveurs de pouvoir s'installer. En deux ans, le programme a créé une véritable dynamique d'emplois en accompagnant l'installation de nouveaux éleveurs. "En 2012, 7 nouveaux éleveurs ont pu s'installer et 15 autres projets ont été déposés", explique Jean-Hugues Argenthe. Le projet a atteint 15 % de l'objectif qu'il s'est fixé c'est à dire l'installation de 140 nouveaux éleveurs à l'horizon 2020.
"Le bilan est très positif" se réjouit Freddy Agathe, président de l'ARIV. "On répond à la problématique des prix mais également à la crise. Et tout cela se fait au bénéfice des filières professionnelles", ajoute-t-il.
Pour cette année, le projet D.E.F.I. intègre un nouvel acteur, la filière lapin - dont les ventes ont décollé depuis le 1er janvier de +47% - et le projet a encore de beaux jours devant lui puisqu'il doit s'achever d'ici 2020.
D'ici là, un premier bilan sera dressé avec les services de l'Etat à la fin de l'année 2013.