A 16 heures, le commissaire enquêteur recueillera les dernières observations des habitants de Saint-Leu à propos de l’ouverture d’une carrière dans le quartier de Bois Blanc. A cette occasion, des manifestants anti et pro-carrière se retrouvent dans un face à face des plus animés devant l’hôtel de ville.
D’un côté les riverains du quartier de Bois Blanc et les habitants de Saint-Leu, de l’autre les transporteurs. jean-Bernard Caroupaye, érigé en porte-parole, affirme s’être déplacé cet après-midi aux côtés d’une centaine de transporteurs: « Nous sommes en démocratie et tout le monde a le droit de s’exprimer, nous aussi nous faisons partie de cette population. Alors, nous souhaitons rappeler que l’ouverture d’une telle carrière est indispensable car il y a des emplois derrière, l’exclusion de l’importation des blocs, le développement économique et la libération des terres agricoles« , argue-t-il.
De leur côté les anti-carrière de Bois Blanc sont remontés et rappellent les effets néfastes d’une telle ouverture, notamment en terme d’impact environnemental en plus des conséquences néfastes pour les riverains.
Jean-Bernard Caroupaye, soutenu par plusieurs dizaines de transporteurs, estime qu’il « faut bien ouvrir une carrière en roches massives pour construire la Réunion » tout en partageant l’inquiétude environnementale: « Sur la question de l’étude environnementale complémentaire, on ne peut pas louper cette marche, une étude sera faite comme l’a dit le président de Région. Il faut respecter le travail des ingénieurs. Dans tous les pays du monde, quand il y a de gros travaux, il y a des études ».
Vers 15h20, Jean Bernard Caroupaye est sorti de la salle réservée à l’accueil du public, toujours accompagné des slogans « touch pa nout roch » des riverains.