La préfecture communique le prix des hydrocarbures à compter du 1er juin.
Pour le sans plomb
Le prix public est stable à 1,48 €/litre. La baisse de la cotation est contredite par une dégradation de l’euro et la hausse des CEE.
Pour le gazole
Le prix de vente augmente à 1,17 €/litre (+ 1 ct). Cette évolution s’explique par la hausse de la cotation moyenne du gazole (+ 1,08 %) accentuée par la hausse du coût des CEE. Comme pour le SSP, le fret est en baisse et la parité se dégrade.
Pour le gaz
Le prix final de la bouteille est inchangé à 17,95 €. Cette absence d’évolution s’explique par le fait que la baisse de l’euro (qui induit une hausse du prix) neutralise la baisse de la cotation mensuelle. La cotation impacte le prix de la bouteille à la baisse à hauteur de – 4 cts environ. La parité accentue la hausse de la bouteille à hauteur de + 4 cts. Le contrat de fret est inchangé. On retient toujours le prix le plus bas communiqué par les opérateurs.
Dans le détail :
Sur les 15 premiers jours ouvrés du mois de mai, on constate une évolution des cotations moyennes des carburants orientée à la hausse et à la baisse par rapport au mois précédent : négative (- 3,07 %) pour le supercarburant, positive (+ 1,08 %) pour le gazole.
En ce qui concerne le gaz, la cotation mensuelle du BUTANE diminue à 530 $/TM contre 535 $/TM le mois précédent.
Par ailleurs, une baisse du fret (pour les carburants) de 8,84 % a été observée sur la même période.
De plus, à la suite d’une baisse de l’euro par rapport au dollar, la moyenne des parités sur 15 jours ouvrés s’établit à 1,1194 $ pour 1 € pour le gaz et à 1,1192 pour les carburants (le 20 mai était férié à SINGAPOUR). Le prix du gaz est impacté à hauteur de + 4 cts, celui des carburants ne l’est pas.
Les marges de gros, les marges de détail ainsi que les frais de passage qui sont fixés par arrêté préfectoral restent pour leurs parts inchangées.