
La Poste essuie une nouvelle grève. C’est ce vendredi et ce samedi que ses agents ont déposé un préavis porté par l’intersyndicale FAPT, CGTR, FO COM, SUD PTT et UNSA Poste Réunion.
Au coeur des revendications : les agressions subies par les agents au guichet mais aussi sur leur tournée. Cause possible de cette nervosité dans les files d’attente, les syndicats déplorent un manque d’effectif à la Poste de La Réunion.
"Il y a eu une agression dans l’agence de Champ borne Saint André dans la semaine du 23 mars. Ensuite, le lundi 26 à Saint-Pierre, un chargé de clientèle a reçu une gifle d’un client. Sur tout le département, les incivilités sont quotidiennes", s'en désole Loïc Désirée, secrétaire général FAPT (Fédération des activités postales et des télécommunications) et porte-parole de l’intersyndicale.
Suite à ces incivilités, les représentants du personnel ont demandé une réunion du comité d’hygiène et de sécurité, mais selon le syndicaliste, la direction leur a proposé la date du 20 avril, "alors qu’on avait demandé une réunion sur le champ". Une date vraiment trop lointaine pour l’intersyndicale qui réclame le positionnement d’agents de sécurité dans chaque bureau de La Poste. A l’heure actuelle, des agents assurent bien la sécurité de la clientèle et des employés mais leur rayon d’action se limite "aux jours de versement des prestations sociales, et leur présence ne concerne pas tous les bureaux", explique le porte-parole. "La preuve, c’est que les agressions n’arrivent pas que le 6 !"
Leur piquet de grève sera planté devant la direction de La Poste rue Maréchal Leclerc, ce vendredi matin.
Au coeur des revendications : les agressions subies par les agents au guichet mais aussi sur leur tournée. Cause possible de cette nervosité dans les files d’attente, les syndicats déplorent un manque d’effectif à la Poste de La Réunion.
"Il y a eu une agression dans l’agence de Champ borne Saint André dans la semaine du 23 mars. Ensuite, le lundi 26 à Saint-Pierre, un chargé de clientèle a reçu une gifle d’un client. Sur tout le département, les incivilités sont quotidiennes", s'en désole Loïc Désirée, secrétaire général FAPT (Fédération des activités postales et des télécommunications) et porte-parole de l’intersyndicale.
Suite à ces incivilités, les représentants du personnel ont demandé une réunion du comité d’hygiène et de sécurité, mais selon le syndicaliste, la direction leur a proposé la date du 20 avril, "alors qu’on avait demandé une réunion sur le champ". Une date vraiment trop lointaine pour l’intersyndicale qui réclame le positionnement d’agents de sécurité dans chaque bureau de La Poste. A l’heure actuelle, des agents assurent bien la sécurité de la clientèle et des employés mais leur rayon d’action se limite "aux jours de versement des prestations sociales, et leur présence ne concerne pas tous les bureaux", explique le porte-parole. "La preuve, c’est que les agressions n’arrivent pas que le 6 !"
Leur piquet de grève sera planté devant la direction de La Poste rue Maréchal Leclerc, ce vendredi matin.