Après plus de 24 heures de mobilisation, les sapeurs-pompiers du Tampon ont obtenu plusieurs engagements lors de la réunion programmée à midi en mairie du Tampon en présence du colonel Félix Antenor-Habazac, du député-maire Didier Robert et de l’ensemble des pompiers de la caserne.
Dès le début de la réunion, tant attendue par les grévistes, le ton a été donné par l’adjudant-chef Morel Luigi : « Nous voulons des choses concrètes avec des dates et des lieux définis… Une chose est sûre, nous exigeons une nouvelle caserne. Deuxièmement, nous ne voulons plus vivre dans la caserne actuelle… » Les pompiers ont, par la suite, exposé les différentes revendications liées au mouvement de contestation.
Un terrain disponible le 30 avril ?
Face à cette grande attente, le député-maire a rappelé sa position sur ce point en soulignant que c’est, à l’origine, un soucis de communication entre le SDIS et sa collectivité qui n’a pas permis de délibérer et de valider définitivement la disposition d’un terrain. Sur ce point, l’engagement a été pris d’entériner la disposition du terrain le 30 avril 2009 lors de la prochaine séance du conseil municipal du Tampon. La commune aura aussi à sa charge l’ensemble des travaux de viabilisation mais aussi d’accès au site. Didier Robert a ajouté qu’il « n’avait pas l’habitude de prendre des responsabilités qui ne sont pas les (siennes) » et que sa mairie avait rédigé un courrier au SDIS en novembre 2007 : la réponse étant intervenue le 27 mars dernier.
Face à cet engagement, le colonel et directeur adjoint du SDIS a du s’engager sur la délibération prochaine du SDIS sur la validité du terrain en vue d’une construction. Félix Antenor-Habazac n’a pas manqué de souligner que la participation communale de 20% sur la construction est une décision rédigée au sein de la convention financière signée entre le Département et le SDIS en 2001 avant que la décision ne soit validée en conseil d’administration du SDIS en 2005. Celui-ci a ainsi assuré aux pompiers que le CA reverrait cette décision et qu’il prendrait acte de la disposition du terrain.
Le délai des études étant incompressible, les pompiers ne devraient pas bénéficier d’une nouvelle caserne avant 2014. Pour le moment, ces derniers vont dorment sous des tentes sur le parking de leur caserne, le temps de trouver un nouveau logement dans les anciens locaux de l’ASSEDIC du Tampon, situés à 200 mètres, ou encore sur une propriété privée et située à 400 mètres en contrebas de leur caserne.