Alors qu’ils étaient exactement 99 pompiers à se relayer hier dans la journée de mercredi, le dispositif de nuit s’est, lui, limité au tiers du dispositif « jour ».
L’accès aux zones incendiées que sont les sites des « Tamarins » au niveau du Grand Bénare, de la Glacière (en bordure du cirque) et enfin le foyer le long d’une ligne imaginaire au 18ème km du Maïdo, a été presque impraticable cette nuit.
L’accès à ces zones qui s’avère délicat de jour est rendu quasiment impossible de nuit selon le commandant Henri-Claude Pothin du Centre Sud Réunion.
Maintenir une zone « coupe-feu »
Ce dernier s’est assuré avant tout de la sécurité de ses hommes car « il y a des failles et des ravins qui rendent toute action terrestre en nocturne impossible mis à part dans les sentiers que nous avons nous-mêmes ouverts et sécurisés » souligne-t-il.
La principale mission de la nuit était donc de sécuriser au maximum les bâches à eau et les moto-pompes qui servent à refroidir les « lisières », sorte de coupe-feu.
Ce matin, les soldats du feu attendent l’appui très attendu des hélicoptères bombardiers d’eau dont certains ont été réquisitionnés dans le civil (société Corail Hélicoptère).