L'ouverture de la campagne sucrière arrive à grands pas. Prévue courant juillet, elle suscite quelques inquiétudes au sein de la CGPER (Confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion) qui a tenu un point presse ce matin à Saint-Benoît.
Les fourmis qui incommodent les planteurs depuis plusieurs années constitueraient un souci majeur, selon la confédération. "Cette année est particulièrement touchée, affirme Isidore Laravine, vice-président, car la pluie a inondé les nids des fourmis qui montent sur la canne. Lorsque les planteurs épaillent les cannes (enlèvent les feuilles, ndlr) mais aussi lorsqu'ils les coupent, les fourmis rentrent dans leur chemise et nous avons de plus en plus de mal à trouver des gens qui veulent bien faire ce travail".
Aucun insecticide ne serait en effet homologué pour les champs de cannes, chose que demande la CGPER et qui relèverait de la responsabilité de la DAAF (Direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt). "On demande aussi à ce que le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) fasse les recherches nécessaires pour développer un insecticide efficace".
Autre sujet à l'ordre du jour, la date de l'ouverture de la campagne sucrière. La CGPER demande à ce que la campagne débute, au plus tard, le 1er juillet. Avec 960.000 tonnes à récolter dans le Nord-Est, soit 44.000 tonnes par semaine sur environ près de 22 semaines de coupe, la fin de la campagne est prévue, selon Isidore Laravine, aux alentours du 15 décembre.
"Si l'on commence plus tard, on récoltera jusqu'à Noël, explique-t-il, or les pluies arrivent dès la première semaine de décembre, ce qui rend la récolte impossible. On souhaiterait que l'usine de Bois-Rouge avance la date d'ouverture au plus tôt possible".
Les fourmis qui incommodent les planteurs depuis plusieurs années constitueraient un souci majeur, selon la confédération. "Cette année est particulièrement touchée, affirme Isidore Laravine, vice-président, car la pluie a inondé les nids des fourmis qui montent sur la canne. Lorsque les planteurs épaillent les cannes (enlèvent les feuilles, ndlr) mais aussi lorsqu'ils les coupent, les fourmis rentrent dans leur chemise et nous avons de plus en plus de mal à trouver des gens qui veulent bien faire ce travail".
Aucun insecticide ne serait en effet homologué pour les champs de cannes, chose que demande la CGPER et qui relèverait de la responsabilité de la DAAF (Direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt). "On demande aussi à ce que le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) fasse les recherches nécessaires pour développer un insecticide efficace".
Autre sujet à l'ordre du jour, la date de l'ouverture de la campagne sucrière. La CGPER demande à ce que la campagne débute, au plus tard, le 1er juillet. Avec 960.000 tonnes à récolter dans le Nord-Est, soit 44.000 tonnes par semaine sur environ près de 22 semaines de coupe, la fin de la campagne est prévue, selon Isidore Laravine, aux alentours du 15 décembre.
"Si l'on commence plus tard, on récoltera jusqu'à Noël, explique-t-il, or les pluies arrivent dès la première semaine de décembre, ce qui rend la récolte impossible. On souhaiterait que l'usine de Bois-Rouge avance la date d'ouverture au plus tôt possible".