Lors de l’incendie à l’usine de Bois-Rouge l’année dernière, les planteurs avaient été contraints de stopper la campagne sucrière pendant six semaines. Depuis, les industriels leur avaient promis 700.000 euros de dédommagement. Mais les agriculteurs n’ont encore rien reçu, si ce n’est quelques sommes modiques. Aujourd’hui, Vital Payet, président de l’UFA, s’insurge: » Qui a calculé cette somme? Comment? Où est passé cet argent? ».
Selon le président de l’Union, les pertes enregistrées par les planteurs seraient bien plus importantes: « Minimum 1,50 euros par tonnes de cannes » indique-t-il. Avec ce que propose les industriels, la tonne de canne reviendrait à environ 85 centimes d’euros.
L’UFA a une autre revendication: pendant l’arrêt de la campagne, les agriculteurs recevaient d’avance 10 euros par tonnes de cannes . Une somme basée sur les productions des dernières semaines avant l’interruption. Les planteurs devraient théoriquement rembourser ces 10 euros par tonne. Mais l’Union souhaite que cette avance soit considérée comme une indemnisation.
Vital Payet explique leurs revendications par le fait qu’en plus des lourdes pertes enregistrées en 2009 suite à l’accident de l’usine de Bois-Rouge, les agriculteurs devront aussi subir les pertes de l’année 2010 qui s’annonce tout aussi compliquée. L’UFA désire à présent prendre rendez-vous avec les industriels pour leur soumettre ces propositions.