Les discussions entre les pétroliers, les gérants de stations-service et le préfet auront duré plus d'1h30 pour au final n'aboutir sur rien de concret. Premier à quitter les lieux, le préfet Jean-Luc Marx, qui partira sans communiquer sur le sujet. Puis pendant un long moment, les discussions ont continué à la préfecture entre les gérants et les pétroliers. Sauf que ces derniers sortiront par la petite porte… sans donner d'éléments sur la teneur des débats qui se sont déroulés cet après-midi.
Seul Bertrand D'Abbadie, directeur général de Tamoil, ira de son commentaire à la sortie de la réunion, juste avant de partir au volant de sa voiture. "Je suis désolé, mais on a redit au préfet que nos sociétés sont dans des situations délicates. On a redit ce que l'on a déjà dit", explique-t-il. "J'ai dit que je ne pouvais pas faire d'effort sur le gasoil, mais j'ai aussi dit à la fin que j'étudierai cette possibilité de faire un geste sur le gasoil si le préfet est en mesure de prendre l'arrêté rapidement", souligne-t-il.
La Région et les communes appelées à se mettre autour de la table
L'enjeu est là, les pétroliers ont réitéré leur demande au préfet de prendre l'arrêté de fixation des prix à la pompe et d'arrêter le gel actuellement en cours. Un message qui n'a pas été entendu pour le moment par la Préfecture. Les acteurs autour de la table demandent dès maintenant la présence de la Région et des communes, principales collecteurs de taxes sur les carburants, pour faire avancer ce dossier épineux.
De nouvelles réunions devraient être programmées d'ici demain ou jeudi, mais cette fois-ci avec l'ensemble des acteurs carburants. Une solution doit être trouvée d'ici "lundi", a souligné Bertrand D'Abbadie, sinon la menace de répercuter le manque à gagner avec le gel des prix sur les gérants de stations pourrait être mise à exécution.
Seul Bertrand D'Abbadie, directeur général de Tamoil, ira de son commentaire à la sortie de la réunion, juste avant de partir au volant de sa voiture. "Je suis désolé, mais on a redit au préfet que nos sociétés sont dans des situations délicates. On a redit ce que l'on a déjà dit", explique-t-il. "J'ai dit que je ne pouvais pas faire d'effort sur le gasoil, mais j'ai aussi dit à la fin que j'étudierai cette possibilité de faire un geste sur le gasoil si le préfet est en mesure de prendre l'arrêté rapidement", souligne-t-il.
La Région et les communes appelées à se mettre autour de la table
L'enjeu est là, les pétroliers ont réitéré leur demande au préfet de prendre l'arrêté de fixation des prix à la pompe et d'arrêter le gel actuellement en cours. Un message qui n'a pas été entendu pour le moment par la Préfecture. Les acteurs autour de la table demandent dès maintenant la présence de la Région et des communes, principales collecteurs de taxes sur les carburants, pour faire avancer ce dossier épineux.
De nouvelles réunions devraient être programmées d'ici demain ou jeudi, mais cette fois-ci avec l'ensemble des acteurs carburants. Une solution doit être trouvée d'ici "lundi", a souligné Bertrand D'Abbadie, sinon la menace de répercuter le manque à gagner avec le gel des prix sur les gérants de stations pourrait être mise à exécution.