
La Chambre de commerce est fière d'annoncer le lancement de la Koopérativ. Cette centrale d'achat profitable aux commerçants officiant dans l'alimentaire était une promesse du candidat Ibrahim Patel, en 2010.
Dans quatre mois environ, le hangar de la Koopérativ, situé dans la zone industrielle du Port, devrait voir arriver ses premiers containers. Le projet, qui mûrit depuis deux ans, est donc sur le point d'être opérationnel.
"Le conseil d'administration est en place, la présidente a été élue, nous avons les 100 premiers actionnaires, et nous avons un local", résume le président de la CCIR, Ibrahim Patel.
L'objectif de toute centrale d'achat est simple : centraliser les commandes des commerçants pour que ceux-ci puissent obtenir des prix à la baisse grâce à un volume importé important.
La Koopérativ se démarque par le fait qu'elle ouvre son actionnariat aux entreprises du petit commerce alimentaire. Plus qu'une société anonyme à conseil d'administration, la Koopérativ offrira, comme son statut juridique de société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) le prévoit, de partager la gouvernance sur le modèle du : une personne = une voix.
"Au lieu, pour un commerçant, de commander une centaine de canettes de Coca, la Koopérativ pourra passer commande pour 10.000 canettes", prend-il comme exemple. Selon lui, "les petits commerçants ont trop souvent été dans des démarches individuelles", ou encore "exclus de la loi Lurel" ou des autres paniers 1er prix mis en place par le gouvernement ces dernières années, fait remarquer le président de la CCIR.
"Pas une coopérative de business"
"La finalité c'est d'arriver à faire baisser les prix parce que cette coopérative ce n'est pas une coopérative de business. Le bénéfice qui va sortir de cette coopérative va être répercuté sur la marchandise. On va faire baisser les prix et tout le monde sera gagnant", espère-t-il.
La coopérative a une autre intention, encore plus sociale : celle de pérenniser les activités de petit commerce des écarts. "Il fallait aussi à un moment donné penser à endiguer les fermetures des petites entreprises alimentaires, les boutiques dans les hauts", affiche-t-il.
La coopérative, qui compte actuellement 100 actionnaires, ouvrira au fur et à mesure la porte des adhésions jusqu'à un premier chiffre de 300 adhérents qu'espère atteindre, dans un second temps, Nathalie Carron, jeune commerçante dans le Sud et présidente de la coopérative. En connaissance de cause, elle confirme que l'approvisionnement est un véritable handicap pour les épiceries. La coopérative devrait "faciliter les négociations des prix des marchandises".
1.500 articles alimentaires sont pour l'heure référencés. Ils ont été ciblés après de nombreuses réunions à la CCIR et selon le souhait des actionnaires. Un panel de produits qui sera forcément amené à s'élargir dans quelques mois. La Réunion compte 5.000 commerces alimentaires de proximité
Dans quatre mois environ, le hangar de la Koopérativ, situé dans la zone industrielle du Port, devrait voir arriver ses premiers containers. Le projet, qui mûrit depuis deux ans, est donc sur le point d'être opérationnel.
"Le conseil d'administration est en place, la présidente a été élue, nous avons les 100 premiers actionnaires, et nous avons un local", résume le président de la CCIR, Ibrahim Patel.
L'objectif de toute centrale d'achat est simple : centraliser les commandes des commerçants pour que ceux-ci puissent obtenir des prix à la baisse grâce à un volume importé important.
La Koopérativ se démarque par le fait qu'elle ouvre son actionnariat aux entreprises du petit commerce alimentaire. Plus qu'une société anonyme à conseil d'administration, la Koopérativ offrira, comme son statut juridique de société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) le prévoit, de partager la gouvernance sur le modèle du : une personne = une voix.
"Au lieu, pour un commerçant, de commander une centaine de canettes de Coca, la Koopérativ pourra passer commande pour 10.000 canettes", prend-il comme exemple. Selon lui, "les petits commerçants ont trop souvent été dans des démarches individuelles", ou encore "exclus de la loi Lurel" ou des autres paniers 1er prix mis en place par le gouvernement ces dernières années, fait remarquer le président de la CCIR.
"Pas une coopérative de business"
"La finalité c'est d'arriver à faire baisser les prix parce que cette coopérative ce n'est pas une coopérative de business. Le bénéfice qui va sortir de cette coopérative va être répercuté sur la marchandise. On va faire baisser les prix et tout le monde sera gagnant", espère-t-il.
La coopérative a une autre intention, encore plus sociale : celle de pérenniser les activités de petit commerce des écarts. "Il fallait aussi à un moment donné penser à endiguer les fermetures des petites entreprises alimentaires, les boutiques dans les hauts", affiche-t-il.
La coopérative, qui compte actuellement 100 actionnaires, ouvrira au fur et à mesure la porte des adhésions jusqu'à un premier chiffre de 300 adhérents qu'espère atteindre, dans un second temps, Nathalie Carron, jeune commerçante dans le Sud et présidente de la coopérative. En connaissance de cause, elle confirme que l'approvisionnement est un véritable handicap pour les épiceries. La coopérative devrait "faciliter les négociations des prix des marchandises".
1.500 articles alimentaires sont pour l'heure référencés. Ils ont été ciblés après de nombreuses réunions à la CCIR et selon le souhait des actionnaires. Un panel de produits qui sera forcément amené à s'élargir dans quelques mois. La Réunion compte 5.000 commerces alimentaires de proximité
