
"Marre, marre, marre du RSI !" Sur le parvis des droits de l’Homme à Saint-Denis ce matin, une cinquantaine de chefs d’entreprise se sont joints au CSAPR (Collectif des Syndicats et Associations de la Réunion) pour scander leur ras-le-bol.
Ils exigent la fin du "monopole" du Régime Social des Indépendants et de la CGSS : "La directive européenne abrogeant ce monopole a été transposée au droit Français en janvier 2008 mais n’est toujours pas appliquée", dénonce Didier Mazeau, du CSAPR.
Autres revendications : "Que les cotisations cessent d’augmenter alors que les prestations de remboursement diminuent", et que le RSI et la CGSS "prouvent l’existence de leur structure". "Elles n’ont même pas de n° de SIRET, elles n’existent pas légalement", accuse le collectif.
M. Mussard, un gérant du BTP, confie "vivre avec un bout de corde autour du cou". "Aujourd’hui, nous ne sommes pas libres mais condamnés à toujours payer plus. Je suis prêt à aller en prison s’il le faut !" lâche-t-il, excédé. Emmanuel Georgette, spécialisé dans l’énergie et le développement durable parle lui de "matraquage" de la part des deux régimes de Sécurité sociale.
Les artisans et patrons de PME estiment enfin être "sanctionnés" par les lois votées par les députés socialistes de l’île. L’ensemble des manifestants se trouve en ce moment-même au siège du RSI dans l’espoir d’une rencontre avec la directrice.
Ils exigent la fin du "monopole" du Régime Social des Indépendants et de la CGSS : "La directive européenne abrogeant ce monopole a été transposée au droit Français en janvier 2008 mais n’est toujours pas appliquée", dénonce Didier Mazeau, du CSAPR.
Autres revendications : "Que les cotisations cessent d’augmenter alors que les prestations de remboursement diminuent", et que le RSI et la CGSS "prouvent l’existence de leur structure". "Elles n’ont même pas de n° de SIRET, elles n’existent pas légalement", accuse le collectif.
M. Mussard, un gérant du BTP, confie "vivre avec un bout de corde autour du cou". "Aujourd’hui, nous ne sommes pas libres mais condamnés à toujours payer plus. Je suis prêt à aller en prison s’il le faut !" lâche-t-il, excédé. Emmanuel Georgette, spécialisé dans l’énergie et le développement durable parle lui de "matraquage" de la part des deux régimes de Sécurité sociale.
Les artisans et patrons de PME estiment enfin être "sanctionnés" par les lois votées par les députés socialistes de l’île. L’ensemble des manifestants se trouve en ce moment-même au siège du RSI dans l’espoir d’une rencontre avec la directrice.

"Je vis avec un bout de corde autour du cou!" (M. Mussard)