
Invité ce matin sur France Inter, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a estimé qu'il est "probable" que les otages français au Sahel soient retenus dans la région du massif de l'Adora des Ifoghas, une région située dans l'extrême Nord du Mali.
"Nous ne perdons jamais de vue, ni d'esprit, ni de sensibilité, le fait qu'il y a des otages français dans ce territoire", a-t-il ajouté.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l'enlèvement de quatre Français au Niger en septembre 2011, à Arlit au Niger, et de deux autres à Hombori, dans le Nord du Mali, en novembre 2011. Un dernier otage a été enlevé près de Nioro, dans l'Ouest du Mali, en novembre 2012 par un autre groupe islamiste, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).
Jean-Yves Le Drian a également été questionné sur une éventuelle avancée des forces françaises au-delà de Kidal, afin de déloger les islamistes très présents dans ce secteur. "La mission des forces françaises n'a pas changé : contribuer à restaurer l'intégrité et la souveraineté du Mali, c'est-à-dire sur l'ensemble de son territoire. Mais contribuer, pas seule, avec les forces maliennes et africaines", a-t-il déclaré.
Il s'est montré assez évasif quant à une intervention terrestre. "On verra", a-t-il simplement ajouté.
"Nous ne perdons jamais de vue, ni d'esprit, ni de sensibilité, le fait qu'il y a des otages français dans ce territoire", a-t-il ajouté.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l'enlèvement de quatre Français au Niger en septembre 2011, à Arlit au Niger, et de deux autres à Hombori, dans le Nord du Mali, en novembre 2011. Un dernier otage a été enlevé près de Nioro, dans l'Ouest du Mali, en novembre 2012 par un autre groupe islamiste, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).
Jean-Yves Le Drian a également été questionné sur une éventuelle avancée des forces françaises au-delà de Kidal, afin de déloger les islamistes très présents dans ce secteur. "La mission des forces françaises n'a pas changé : contribuer à restaurer l'intégrité et la souveraineté du Mali, c'est-à-dire sur l'ensemble de son territoire. Mais contribuer, pas seule, avec les forces maliennes et africaines", a-t-il déclaré.
Il s'est montré assez évasif quant à une intervention terrestre. "On verra", a-t-il simplement ajouté.