Patrick Karam, délégué interministériel pour l’égalité des chances des Français d’Outre-mer signera, mardi 14 octobre à 11h (au 27 rue Oudinot – 75007 Paris) le : « Protocole relatif à la situation et aux difficultés des étudiants originaires de l’Outre-mer » avec les principales organisations étudiantes dont les noms suivent :
- – Confédération étudiante (CE) représentée par Aurélien Chenuil, directeur
– Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), représentée par Thiébaut Weber, président
– Promotion et défense des étudiants (PDE), représentée par Grégory Golf, président
– Union nationale des étudiants de France (UNEF), représentée par Jean-Baptiste Prévost, président
– Union nationale inter-universitaire (UNI), représenté par Rémi Martial, délégué national
Cet engagement prolonge l’important dispositif novateur mis en place par Valérie Pécresse, Ministre de l’enseignement supérieur et de la Recherche avec le Délégué interministériel, pour donner un véritable statut aux étudiants d’Outre-mer.
Le Protocole reconnaît le rôle important que peuvent avoir les organisations signataires dans l’accueil des nouveaux étudiants ultramarins pour les aider à réussir leur parcours universitaire en les orientant et en les accompagnant jusqu’à ce qu’ils soient, une fois délivrés de leurs difficultés spécifiques, parfaitement intégrés dans les dispositifs communs.
En effet, les jeunes de l’Outre-mer souhaitant poursuivre des études supérieures rencontrent des problèmes liés à l’insularité et l’éloignement qui constituent pour eux des handicaps difficiles à surmonter, allant dans certains cas jusqu’à compromettre leur avenir.
La restriction des choix de formation offerts sur place les contraint le plus souvent à venir en métropole. Dès avant leur départ, se renseigner précisément, entreprendre des recherches ou procéder aux formalités d’inscription sont autant d’obstacles compte tenu de la distance.
Le coût du transport aérien, la difficulté pour se loger à l’arrivée, l’isolement en dehors des cours, le repli sur soi qui en découle, le déphasage culturel parfois, sont autant de handicaps qui concourent à en décourager beaucoup quand ils n’empêchent pas purement et simplement des vocations de s’accomplir.
Fort de ce constat, le délégué interministériel, en liaison avec Valérie Pécresse et en concertation avec Yves Jégo, a voulu mobiliser les organisations étudiantes pour améliorer les conditions d’accueil des étudiants ultramarins et leur offrir la même qualité, la même variété, les mêmes opportunités d’éducation et de formation que pour l’ensemble des jeunes Français.
Patrick Karam, délégué interministériel pour l’égalité des chances des français d’Outre-mer