Deux nouveaux cas de coronavirus ont été répertoriés sur notre île, portant à 14 le nombre de malades recensés. C'est ce qu'a annoncé ce mercredi Martine Ladoucette, directrice de l’Agence Régionale de Santé, à l'occasion d'un état des lieux dressé avec la directrice de cabinet du préfet.
Le cas n°10 est un médecin de 73 ans, co-exposé, de retour de métropole. Arrivé à La Réunion le 15 mars, il présentait des symptômes depuis le 13. "L'ensemble des personnes en contact ont pu être jointes à l'exception de quatre passagers, qui vont être contactés puisqu'on vient de récupérer la liste des noms", indique Martine Ladoucette.
Le cas n°11 est un jeune homme de 35 ans rentré de métropole, qui a présenté des symptômes le jour de son retour. "16 personnes identifiées comme "contact" dans l'avion ont été contactées ; deux personnes n'ont pas pu être contactées car ont poursuivi leur voyage à Mayotte", à charge pour l'ARS de Mayotte de prendre le relais.
Le cas n°12 est une jeune maman de 28 ans qui a présenté des symptômes trois jours après son retour de l'hexagone. Sept personnes "contact" ont déjà été jointes, une personne reste non-joignable, et le bébé, co-exposé, a été confié aux soins de sa grand-mère. Peu d'informations pour l'instant sur les deux dernières personnes, revenant elles aussi de métropole, qui sont une femme de 71 ans et une personne de 45 ans.
Deux malades en réanimation
Sur la totalité des cas confirmés, deux sont en service de réanimation, mais leur état est stable, indique l'ARS. En sept jours, l'Agence régionale de santé indique avoir joint "242 personnes considérées de près ou de loin comme des personnes contact". Dont le groupe de danseurs ayant participé à un cours de kizomba au Before. Pour certaines, le risque était modéré, voire élevé, d'avoir contracté la maladie. "Pour 90% d'entre elles, il y a eu une préconisation forte de confinement à domicile. Toutes ont reçu à domicile et sans délai une petite quantité de masques pour leur permettre de sortir pour les besoins minimum".
Par ailleurs, sur un périmètre de temps identique, 49 personnes sur 213 ont fait l'objet d'un prélèvement au CHU - à noter que le CHU effectue aussi des prélèvements indépendamment des cas contact signalés par l'ARS. Trois se sont avérés positifs. Mais l'ARS rappelle : "Ce n'est pas parce que le résultat est négatif qu'on doit s'exonérer de la fin de sa période de confinement. Parce que la maladie peut continuer à apparaître jusqu'à la fin de la période d'isolement". Il faut donc continuer à se protéger, s'auto-surveiller et protéger les autres. Selon l'ARS, aucun cas de transmission locale n'a pour l'instant été mis en évidence. Tous les malades ont donc voyagé avant d'arriver, malades, à La Réunion.
Les voyages d'agrément interdits
Du côté de l'aéroport, il est question de "renforcer l'information aux voyageurs le plus tôt possible pour qu'ils s'obligent à ce confinement pendant 14 jours". Un document d'engagement de confinement leur est fourni. L'ARS souhaite aussi donner la possibilité aux voyageurs qui présentent des symptômes de voir directement à leur sortie de l'avion un infirmier, en contact avec le Samu. "Si le Samu considère qu'il y a lieu à prélever, l'organisation du prélèvement se fera dans la foulée". Tous ceux présentant des symptômes seront testés.
"Le tourisme n'est plus de mise", rappelle Camille Goyet, la directrice de cabinet. "Nous avons souhaité élever d'un cran les restrictions et pris un arrêté pour interdire les voyages d'agrément ". Les vérifications sont effectuées par les compagnies aériennes à l'embarquement avec les passagers. Les autorités comptent ici sur "le sens civique et les valeurs" de chacun.
Et si l'aéroport n'ouvrira dès lundi que sur 10 heures d'amplitude par jour, pas question toutefois d'interrompre complètement les liaisons avec la métropole, pour des raisons de "continuité territoriale", précise la directrice de cabinet de préfet. Serait-il possible alors de tester tous les arrivants ? Non, répond le Dr Jean-François Chieze, directeur de la veille et de la sécurité sanitaire à l'ARS. Non seulement cela serait inefficace car le test peut se révéler négatif et la maladie se déclencher après, mais surtout, cela dépasse les capacités du laboratoire du CHU. Il faut donc compter sur la bonne volonté de chacun pour espérer que l'épidémie soit contenue.
Charlotte Molina sur place
Le cas n°10 est un médecin de 73 ans, co-exposé, de retour de métropole. Arrivé à La Réunion le 15 mars, il présentait des symptômes depuis le 13. "L'ensemble des personnes en contact ont pu être jointes à l'exception de quatre passagers, qui vont être contactés puisqu'on vient de récupérer la liste des noms", indique Martine Ladoucette.
Le cas n°11 est un jeune homme de 35 ans rentré de métropole, qui a présenté des symptômes le jour de son retour. "16 personnes identifiées comme "contact" dans l'avion ont été contactées ; deux personnes n'ont pas pu être contactées car ont poursuivi leur voyage à Mayotte", à charge pour l'ARS de Mayotte de prendre le relais.
Le cas n°12 est une jeune maman de 28 ans qui a présenté des symptômes trois jours après son retour de l'hexagone. Sept personnes "contact" ont déjà été jointes, une personne reste non-joignable, et le bébé, co-exposé, a été confié aux soins de sa grand-mère. Peu d'informations pour l'instant sur les deux dernières personnes, revenant elles aussi de métropole, qui sont une femme de 71 ans et une personne de 45 ans.
Deux malades en réanimation
Sur la totalité des cas confirmés, deux sont en service de réanimation, mais leur état est stable, indique l'ARS. En sept jours, l'Agence régionale de santé indique avoir joint "242 personnes considérées de près ou de loin comme des personnes contact". Dont le groupe de danseurs ayant participé à un cours de kizomba au Before. Pour certaines, le risque était modéré, voire élevé, d'avoir contracté la maladie. "Pour 90% d'entre elles, il y a eu une préconisation forte de confinement à domicile. Toutes ont reçu à domicile et sans délai une petite quantité de masques pour leur permettre de sortir pour les besoins minimum".
Par ailleurs, sur un périmètre de temps identique, 49 personnes sur 213 ont fait l'objet d'un prélèvement au CHU - à noter que le CHU effectue aussi des prélèvements indépendamment des cas contact signalés par l'ARS. Trois se sont avérés positifs. Mais l'ARS rappelle : "Ce n'est pas parce que le résultat est négatif qu'on doit s'exonérer de la fin de sa période de confinement. Parce que la maladie peut continuer à apparaître jusqu'à la fin de la période d'isolement". Il faut donc continuer à se protéger, s'auto-surveiller et protéger les autres. Selon l'ARS, aucun cas de transmission locale n'a pour l'instant été mis en évidence. Tous les malades ont donc voyagé avant d'arriver, malades, à La Réunion.
Les voyages d'agrément interdits
Du côté de l'aéroport, il est question de "renforcer l'information aux voyageurs le plus tôt possible pour qu'ils s'obligent à ce confinement pendant 14 jours". Un document d'engagement de confinement leur est fourni. L'ARS souhaite aussi donner la possibilité aux voyageurs qui présentent des symptômes de voir directement à leur sortie de l'avion un infirmier, en contact avec le Samu. "Si le Samu considère qu'il y a lieu à prélever, l'organisation du prélèvement se fera dans la foulée". Tous ceux présentant des symptômes seront testés.
"Le tourisme n'est plus de mise", rappelle Camille Goyet, la directrice de cabinet. "Nous avons souhaité élever d'un cran les restrictions et pris un arrêté pour interdire les voyages d'agrément ". Les vérifications sont effectuées par les compagnies aériennes à l'embarquement avec les passagers. Les autorités comptent ici sur "le sens civique et les valeurs" de chacun.
Et si l'aéroport n'ouvrira dès lundi que sur 10 heures d'amplitude par jour, pas question toutefois d'interrompre complètement les liaisons avec la métropole, pour des raisons de "continuité territoriale", précise la directrice de cabinet de préfet. Serait-il possible alors de tester tous les arrivants ? Non, répond le Dr Jean-François Chieze, directeur de la veille et de la sécurité sanitaire à l'ARS. Non seulement cela serait inefficace car le test peut se révéler négatif et la maladie se déclencher après, mais surtout, cela dépasse les capacités du laboratoire du CHU. Il faut donc compter sur la bonne volonté de chacun pour espérer que l'épidémie soit contenue.
Charlotte Molina sur place