

C'est à l'appel de la FSU, de la CGT et de Sud que sont conviés, dans les rues, les mécontents de la politique gouvernementale. Une journée prévue depuis le 24 janvier concernant l'Éducation nationale mais décidée ce week-end par les magistrats. Ces derniers n'avaient pas accepté de porter les conséquences du drame du meurtre de Laetitia Perrais par un récidiviste. Une faute lourde de conséquence selon les propos tenus par le chef de l'État, Nicolas Sarkozy.
Quel que soit la raison qui ait déclenché leur mécontentement, les deux mondes s'alignent sur une revendication commune : le manque de moyen et la suppression de postes.
Une autre mobilisation à venir en mars
Les syndicats reprochent au gouvernement d'avoir acté la suppression de 16.000 postes en moins pour 62.000 élèves en plus à la prochaine rentrée, alors même que quelque 50.000 postes ont déjà été supprimés entre 2007 et 2010.
Le suivi du mouvement est difficile à évaluer. Toujours est-il que le fonctionnement ralenti attendu des établissements scolaires risque de perturber fortement les cours.
Une nouvelle journée nationale de mobilisation est déjà prévue le samedi 19 mars, veille du premier tour des élections cantonales, avec un appel beaucoup plus large du collectif "L'éducation est notre avenir", regroupant 25 organisations, dont les principaux syndicats d'enseignants, la FCPE et les principales organisations de lycéens et d'étudiants.
Si au niveau national, le mot d'ordre n'est lancé que par trois syndicats, d'autres s'y sont associés de façon locale pour la grève dans l'Education. Concernant les magistrats, le syndicat de la magistrature et L'Union Syndicale des Magistrats s'élanceront dans une journée "justice morte".