Ils ont voulu changer d’air car à la caverne d’Ali Roro et ses 40 zéros, la chaleur devenait étouffante. Ainsi, le 17/11/2010, Willy Cail, directeur général adjoint de La Possession et également directeur financier, Ghislaine Fortuné, adjointe au maire et Marcelle Puy, adjointe au maire, mais surtout suppléante de Roland Robert pour les présentes cantonales, prenaient la voie des airs, en hélico, pour rejoindre le cirque de Mafate.
Quels étaient les raisons de cette escapade ? D’après mes infos provenant directement de la caverne, il s’agissait pour nos trois mousquetaires, officiellement, de procéder aux nouvelles inscriptions des Mafatais sur la liste électorale. Serait-ce le seul but ? Sous couvert de l’anonymat, mon correspondant m’a informé qu’il s’agissait surtout de rendre une visite de courtoisie aux habitants-électeurs avant les présentes cantonales. Histoire de prêcher la bonne parole…
Le 18/11/2010, nos trois compères étaient de retour à la caverne d’Ali Roro. Précisons qu’à ces dates là, Roland Robert était lui en « mission » à Nouméa accompagné de Jean-Claude Tréport, adjoint au maire et de Doris Carassou, le directeur général des services et accessoirement le beau-frère de Willy Cail. Il va sans dire qu’ils y étaient, comme d’habitude et tout à leur honneur, pour défendre les dossiers de La Possession. Est-ce que notre trio a rendu une visite de courtoisie à Lilian Malet ?
Le 14/12/2010, soit moins d’un mois plus tard, Ghislaine Fortuné et Marcelle Puy remettaient le couvert en s’envolant une fois de plus pour Mafate, toujours en hélico. Sans Willy Cail qui, semble-t-il, avait le mal de l’air. Pour la même « mission » qu’en novembre ?
Lors des élections municipales de 2001, Roland Robert me demandait toujours, en tant que son mandataire financier, d’être extrêmement vigilant quant aux dépenses pouvant être assimilées aux dépenses de campagne. Aussi, la même rigueur était de mise pour les dons, je ne m’occupais exclusivement que des dons officiels figurant dans mon compte de campagne.
Qu’en pense l’actuel mandataire financier de Roland Robert, par ailleurs juge-assesseur au Tribunal Mixte de Commerce de Saint Denis, de ces missions mafataises de la suppléante de Roland Robert ? Y a-t-il matière à s’inquiéter d’un éventuel risque d’inéligibilité de ce dernier ? Question que je pose aussi à Eustache C.
Philippe Lew