
15 % des femmes sont en situation de violences conjugales soit 3 fois plus qu’en France métropolitaine, et dans 28 % des cas les faits de violences jugés graves par ces femmes ont eu lieu devant les enfants. Ces chiffres dramatiques sont issus d’une enquête coordonnée par une équipe de l’Institut national d’études démographiques et réalisée à La Réunion du 18 janvier au 16 juillet 2018 par téléphone.
L'enquête Virage dans les Outre-mer permet d'en savoir plus sur l’ampleur des violences subies dans l’enfance et l’adolescence. Il en ressort que 32 % des femmes et 23 % des hommes déclarent des faits de violence avant 18 ans dans les différentes sphères de vie (études, loisirs, cercle amical, famille, proches). Ces faits se produisent principalement au sein de la famille et de l’entourage proche (26 % des femmes et 20 % des hommes en déclarent dans ce cadre).
La fréquence des violences avant 18 ans est plus élevée ici que dans l’Hexagone : 1 femme sur 4 (contre 1 sur 6 dans l’Hexagone) et 1 homme sur 5 (contre 1 sur 8) déclarent au moins un fait. Cela met en lumière de fortes différences de genre : les femmes déclarent davantage de violences subies, et cela de tout type (psychologique, physique, sexuel).
Si le contrôle social des filles est plus important par la famille, notamment par les mères, des "injonctions à la virilité" avec davantage de corrections sont données aux garçons. L’entourage familial est particulièrement cité, de même que des membres de la famille élargie, lorsqu’il est question de violences psychologiques et verbales ou physiques dans des proportions supérieures à la moyenne de l’Hexagone.
"Si les hommes subissent des violences physiques principalement du père et/ou de la mère", les chiffres font encore une fois ressortir que "l’exercice du contrôle des filles s’étend à l’ensemble des hommes de la famille", note l’enquête.
Par ailleurs, il est révélé que 12 % de femmes vivant à La Réunion ont déclaré des violences sexuelles avant 18 ans. Lors de violences incestueuses, elles sont le plus souvent le fait d’un un oncle (23 % des cas cités). "Les beaux-pères sont aussi nombreux que les pères à avoir agressé sexuellement les filles (les premiers sont cités dans 7 % des cas, contre 6 % pour les seconds)".
L'enquête Virage dans les Outre-mer permet d'en savoir plus sur l’ampleur des violences subies dans l’enfance et l’adolescence. Il en ressort que 32 % des femmes et 23 % des hommes déclarent des faits de violence avant 18 ans dans les différentes sphères de vie (études, loisirs, cercle amical, famille, proches). Ces faits se produisent principalement au sein de la famille et de l’entourage proche (26 % des femmes et 20 % des hommes en déclarent dans ce cadre).
La fréquence des violences avant 18 ans est plus élevée ici que dans l’Hexagone : 1 femme sur 4 (contre 1 sur 6 dans l’Hexagone) et 1 homme sur 5 (contre 1 sur 8) déclarent au moins un fait. Cela met en lumière de fortes différences de genre : les femmes déclarent davantage de violences subies, et cela de tout type (psychologique, physique, sexuel).
Si le contrôle social des filles est plus important par la famille, notamment par les mères, des "injonctions à la virilité" avec davantage de corrections sont données aux garçons. L’entourage familial est particulièrement cité, de même que des membres de la famille élargie, lorsqu’il est question de violences psychologiques et verbales ou physiques dans des proportions supérieures à la moyenne de l’Hexagone.
"Si les hommes subissent des violences physiques principalement du père et/ou de la mère", les chiffres font encore une fois ressortir que "l’exercice du contrôle des filles s’étend à l’ensemble des hommes de la famille", note l’enquête.
Par ailleurs, il est révélé que 12 % de femmes vivant à La Réunion ont déclaré des violences sexuelles avant 18 ans. Lors de violences incestueuses, elles sont le plus souvent le fait d’un un oncle (23 % des cas cités). "Les beaux-pères sont aussi nombreux que les pères à avoir agressé sexuellement les filles (les premiers sont cités dans 7 % des cas, contre 6 % pour les seconds)".
