Trois semaines après le début du mouvement des "gilets jaunes", le chef de l'Etat a prononcé un discours, lundi soir, à 20 heures, depuis l'Élysée. "C’est d’abord l’état d’urgence économique et social que je veux décréter aujourd’hui pour qu’on puisse vivre mieux de son travail. (...) Les événements de ces dernières semaines dans l’Hexagone et les Outre-mer ont profondément troublé la Nation. Ils ont mêlé des revendications légitimes et un enchaînement de violences inadmissibles. Je sais qu’il m’est arrivé de blesser certains d’entre vous par mes propos. Je veux ce soir être très clair avec vous : si je me suis battu pour bousculer le système en place, c'est justement parce que je veux servir notre pays et que je l'aime. Nous voilà, ensemble, au rendez-vous de notre pays et de notre avenir. La colère qui s'exprime aujourd'hui est juste à bien des égards. Elle peut être notre chance", a-t-il affirmé. Voici les premières mesures dévoilées par le chef de l'Etat :
"Le salaire d'un travailleur au SMIC augmentera de 100 euros dès 2019, sans qu'il en coûte un euro de plus à l'employeur"
"En 2019, les heures supplémentaires seront versées sans impôts ni charges"
"Je demanderai à tous les employeurs qui le peuvent de verser une prime de fin d’année. Cette prime n'aura à acquitter ni impôt ni charge"
"Les retraités qui gagnent moins de 2000 euros par mois verront la hausse de la CSG subie cette année annulée. L'effort demandée était trop important et il n'était pas juste", estime le président de la République.
Au sujet de l'Impôt sur la fortune, "il n'y aura pas de recul", a toutefois annoncé le président de la République. "Revenir en arrière nous affaiblirait, a-t-il dit, même s'il a rappelé sa volonté de lutter contre l'évasion fiscale, "mettre fin aux avantages indus".
"Le salaire d'un travailleur au SMIC augmentera de 100 euros dès 2019, sans qu'il en coûte un euro de plus à l'employeur"
"En 2019, les heures supplémentaires seront versées sans impôts ni charges"
"Je demanderai à tous les employeurs qui le peuvent de verser une prime de fin d’année. Cette prime n'aura à acquitter ni impôt ni charge"
"Les retraités qui gagnent moins de 2000 euros par mois verront la hausse de la CSG subie cette année annulée. L'effort demandée était trop important et il n'était pas juste", estime le président de la République.
Au sujet de l'Impôt sur la fortune, "il n'y aura pas de recul", a toutefois annoncé le président de la République. "Revenir en arrière nous affaiblirait, a-t-il dit, même s'il a rappelé sa volonté de lutter contre l'évasion fiscale, "mettre fin aux avantages indus".
Adresse à la Nation.https://t.co/HeVeWUhkVc
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 10 décembre 2018
Outre les mesures annoncées, Emmanuel Macron a annoncé qu'il irait à la rencontre des maires de France, "région par région" pour "bâtir le socle de notre nouveau contrat de la Nation" et examiner différentes questions, comme celle de la "prise en compte du vote blanc" et de "l'équilibre de la fiscalité".
"Les bonnes solutions émergeront aussi du terrain", a-t-il envisagé. Emmanuel Macron entend aussi revoir la façon dont l'État est organisé, ainsi que la question de l'immigration. "Je veux que nous mettions d'accord la Nation avec elle-même sur ce qu'est son identité profonde", a-t-il affirmé.
"Nous ne reprendrons pas le cours de nos vies sans que rien n'ait changé. Nous sommes à un moment historique pour notre pays. Mon seul souci, c'est vous. Mon seul combat c'est pour vous. Notre seule bataille, c'est pour la France. Vive la République, vive la France".
"Les bonnes solutions émergeront aussi du terrain", a-t-il envisagé. Emmanuel Macron entend aussi revoir la façon dont l'État est organisé, ainsi que la question de l'immigration. "Je veux que nous mettions d'accord la Nation avec elle-même sur ce qu'est son identité profonde", a-t-il affirmé.
"Nous ne reprendrons pas le cours de nos vies sans que rien n'ait changé. Nous sommes à un moment historique pour notre pays. Mon seul souci, c'est vous. Mon seul combat c'est pour vous. Notre seule bataille, c'est pour la France. Vive la République, vive la France".