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Les menaces de perturbations électriques se précisent

Les actions de mécontentement des agents de la société Séchilienne-Sidec sont sur le point d'aboutir "à n’importe quel moment" précise le communiqué en date du 20 décembre de la CGT Sidec. "Nous sommes à l’aube d’un conflit imminent" poursuit le communiqué qui annonce des actions dès demain mercredi.

Ecrit par Ludovic Grondin – le mardi 21 décembre 2010 à 07H27

La CGT Sidec s’apprête à opérer des actions pour signifier son mécontentement après une période de concertation infructueuse. La société Séchilienne-Sidec produit 60% (les autres 40% sont produits par EDF) de l’électricité à la Réunion à partir des centrales thermiques du Gol et de Bois-Rouge. De l’électricité qu’elle revend à EDF qui, elle-même, la revend à sa clientèle.

Le syndicat rappelle, avant d’en arriver à ces conclusions d’affrontement, qu’elle a alerté la direction depuis des mois sur le sujet de la l’alignement de la majoration, dont bénéficient les fonctionnaires d’État, pour les agents d’EDF et des entreprises privées productrices d’électricité (ENN).

Deux semaines de négociations infructueuses

Depuis le 03 décembre dernier, les organisations syndicales FE CGTG et CGT représentatives du groupe Séchilienne Sidec ont déposé un préavis de grève illimitée.

Les directions, comme le prévoit la loi, avaient jusqu’au 16 décembre 2010, soit plus de 12 jours après le dépôt de ce préavis pour mener à bien des négociations, comme l’oblige l’article L 2512-2 du code du travail.

Le syndicat ajoute que « la direction a ignoré ces fondamentaux en n’organisant des réunions de travail qu’à la demande des autorités préfectorales sous l’oeil des directions du travail ».

A la Réunion, un communiqué de la Préfecture daté du 14 décembre 2010 laissait entendre qu’une démarche du Préfet envers les autorités avait été mise en œuvre, qui offrait la possibilité que direction et syndicats puissent entrer au plus vite en ‘’négociation’’ au niveau national.

Tous les Dom

Ce 17 décembre 2010, un courrier a été adressé au Préfet, dénonçant les tentatives des directions locales à vouloir ouvrir des réunions « découplées ». Or, le syndicat rappelle l’importance d’une prise en compte globale dans les Dom.

Le communiqué précise : « Nous avons jusqu’ici privilégié au bout du bout la négociation, mais devant le non respect de la loi et de la dignité des salariés de la part de ceux qui brandissent encore le fouet en ce 20 décembre 2010 et qui profitent pleinement du système en l’état, nous mettons en garde les autorités des débordements qui peuvent prendre jour à n’importe quel moment (…) Et dès ce mercredi 22 décembre 2010, en phase avec nos camarades de CTM de la Guadeloupe, nous mettrons en œuvre communément des actions en guise de derniers avertissements…. » finit le communiqué.

 

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