La ministre de la santé, Agnès Buzyn, a pris un arrêté ce mercredi pour inscrire la codéine et d’autres dérivés de l’opium sur la liste des médicaments délivrés uniquement sur ordonnance. Un arrêté visant à mettre fin "à des pratiques addictives dangereuses et potentiellement mortelles" découlant de l’usage détourné de ces produits.
Si ces médicaments (des antalgiques et des sirops pour la toux) pouvaient jusqu'à présent être délivrés sans ordonnance à condition qu'ils contiennent une quantité de principe actif inférieure à un certain seuil, leur détournement a inquiété l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies. Dans une note publiée ce mardi, l'observatoire fait en effet état d'une utilisation dangereuse par les adolescents et les jeunes adultes, dont certains l'utilisent pour composer un cocktail euphorisant (le "purple drunk"), et souligne que les cas se sont multipliés depuis 2015.
La prise de conscience s’est accélérée en France avec la pétition lancée par une mère de famille suite au décès de sa fille, Pauline, 16 ans, le 2 mai dernier. Un décès lié à une overdose de médicaments à base de codéine. La pétition dans laquelle l'interdiction de cette "nouvelle drogue des ados" est demandée, a récolté plus de 50.000 signatures.
Si ces médicaments (des antalgiques et des sirops pour la toux) pouvaient jusqu'à présent être délivrés sans ordonnance à condition qu'ils contiennent une quantité de principe actif inférieure à un certain seuil, leur détournement a inquiété l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies. Dans une note publiée ce mardi, l'observatoire fait en effet état d'une utilisation dangereuse par les adolescents et les jeunes adultes, dont certains l'utilisent pour composer un cocktail euphorisant (le "purple drunk"), et souligne que les cas se sont multipliés depuis 2015.
La prise de conscience s’est accélérée en France avec la pétition lancée par une mère de famille suite au décès de sa fille, Pauline, 16 ans, le 2 mai dernier. Un décès lié à une overdose de médicaments à base de codéine. La pétition dans laquelle l'interdiction de cette "nouvelle drogue des ados" est demandée, a récolté plus de 50.000 signatures.