Emmanuel Séraphin, le maire de Saint-Paul, explique également que ce petit-déjeuner vise à “réduire le grignotage lors des pauses. Les enfants arrivent à midi en ayant plus faim, c’est donc aussi un moyen de réduire le gaspillage alimentaire”.
Enfin bien sûr, il y a l’objectif d’éviter que les marmailles commencent la journée le ventre vide. Une mesure qui doit aussi “faciliter l’apprentissage”, ajoute l’édile. La mairie assume d’ailleurs le coût d’une telle mesure. Pour un budget de 100.000 euros jusqu’en juillet, la ville veut faire du premier repas de la journée un moment d’éveil et de partage. « Je pense que c’est une bonne initiative de proposer cela. Mon fils a souvent du mal à manger quand il vient de se réveiller, et il peut partager un moment avec sa classe avant le début des cours« , confie une maman.
“Il n’y aura aucun coût pour les familles, et cela est offert à tous enfants, externes comme demi-pensionnaires”, précise Emmanuel Séraphin. Sans compter cette opération, mairie débourse 6,70 euros par repas dans ses cantines.