Après être restés une semaine tapis dans l'ombre, les hommes politiques sortent du bois et tentent de prendre le contrôle du mouvement des Gilets jaunes.
Une grande manifestation était soi-disant prévue devant la préfecture ce midi. Au menu, pique-nique familial. Jusque là, rien à redire, on était dans la continuité logique du mouvement initié il y a une semaine maintenant.
Pourtant, des personnes bien informées disaient depuis hier que la cible réelle n'était pas la préfecture, mais le Port Est. Et que tout était organisé en sous-main par les maires opposés à Didier Robert, dans le but de le désigner comme principal responsable des événements actuels et de le fragiliser en vue des élections municipales et régionales à venir.
Il ne restait qu'à attendre pour voir.
Premier indice : contrairement à ce qui s'était passé jusqu'à maintenant où les participants aux différentes actions venaient de leur propre initiative, et par leurs propres moyens, on a appris que des bus seraient mis à disposition de ceux qui voudraient se rendre à la préfecture.
Mis à disposition par qui ? Secret d'état. Mais comme on a affaire à des nervis, au QI proche de zéro, il n'a pas été trop difficile ce matin de leur faire avouer que c'était "par Monsieur le Maire"...
Payés par qui ? Il sera intéressant de le chercher, mais en notant toutefois qu'on retrouve essentiellement les bus d'une compagnie célèbre dans le Sud, l'entreprise de transports Mooland pour ne pas la citer, qui a un quasi monopole dans les transports scolaires...
Qui monte à l'intérieur des bus ? Beaucoup d'employés communaux et tout ce que les communes comptent comme nervis.
Quelques citoyens sincères aussi, mais qui ont eu la surprise de s'entendre annoncer, au moment de partir, qu'il y avait un changement de programme. Au lieu de se diriger vers la préfecture, les bus ont pris directement la direction du Port Est...
L'information était donc vérifiée.
Quant à ceux qui s'étaient retrouvés de toute bonne foi devant la préfecture, là aussi tout avait été prévu. Des bus étaient là qui les attendaient pour les emmener au Port.
La démonstration était faite. Ceux qui tiraient les ficelles depuis quelques jours dans l'ombre ont dû sortir au grand jour car une telle manifestation demande des moyens et seuls les mairies pouvaient les fournir. Soit directement, soit indirectement en demandant un "coup de main" aux transporteurs qui dépendent de leurs marchés municipaux pour vivre.
Il ne nous reste plus qu'à avoir les noms de tous les maires concernés. Ça ne devrait plus tarder... Un indice : beaucoup des bus viennent du Sud...
Là où c'est grave, c'est que les maires en question prennent le risque de provoquer un embrasement au Port. Depuis plusieurs jours circulent également sur les réseaux sociaux des appels de personnes beaucoup moins sympathiques que les gilets jaunes, qui appellent eux aussi à un rassemblement au Port Est. Et là, le but est beaucoup plus clair : ils cherchent l'affrontement avec les forces de l'ordre.
En agissant de la sorte, ces maires font le choix, soit d'apporter des renforts en nervis à ces casseurs, soit de mettre en danger les braves gens qui leur ont fait confiance en gobant leur histoire de pique-nique familial à la préfecture.
S'il y a de la casse, il faudra qu'ils en assument l'entière responsabilité.
Une grande manifestation était soi-disant prévue devant la préfecture ce midi. Au menu, pique-nique familial. Jusque là, rien à redire, on était dans la continuité logique du mouvement initié il y a une semaine maintenant.
Pourtant, des personnes bien informées disaient depuis hier que la cible réelle n'était pas la préfecture, mais le Port Est. Et que tout était organisé en sous-main par les maires opposés à Didier Robert, dans le but de le désigner comme principal responsable des événements actuels et de le fragiliser en vue des élections municipales et régionales à venir.
Il ne restait qu'à attendre pour voir.
Premier indice : contrairement à ce qui s'était passé jusqu'à maintenant où les participants aux différentes actions venaient de leur propre initiative, et par leurs propres moyens, on a appris que des bus seraient mis à disposition de ceux qui voudraient se rendre à la préfecture.
Mis à disposition par qui ? Secret d'état. Mais comme on a affaire à des nervis, au QI proche de zéro, il n'a pas été trop difficile ce matin de leur faire avouer que c'était "par Monsieur le Maire"...
Payés par qui ? Il sera intéressant de le chercher, mais en notant toutefois qu'on retrouve essentiellement les bus d'une compagnie célèbre dans le Sud, l'entreprise de transports Mooland pour ne pas la citer, qui a un quasi monopole dans les transports scolaires...
Qui monte à l'intérieur des bus ? Beaucoup d'employés communaux et tout ce que les communes comptent comme nervis.
Quelques citoyens sincères aussi, mais qui ont eu la surprise de s'entendre annoncer, au moment de partir, qu'il y avait un changement de programme. Au lieu de se diriger vers la préfecture, les bus ont pris directement la direction du Port Est...
L'information était donc vérifiée.
Quant à ceux qui s'étaient retrouvés de toute bonne foi devant la préfecture, là aussi tout avait été prévu. Des bus étaient là qui les attendaient pour les emmener au Port.
La démonstration était faite. Ceux qui tiraient les ficelles depuis quelques jours dans l'ombre ont dû sortir au grand jour car une telle manifestation demande des moyens et seuls les mairies pouvaient les fournir. Soit directement, soit indirectement en demandant un "coup de main" aux transporteurs qui dépendent de leurs marchés municipaux pour vivre.
Il ne nous reste plus qu'à avoir les noms de tous les maires concernés. Ça ne devrait plus tarder... Un indice : beaucoup des bus viennent du Sud...
Là où c'est grave, c'est que les maires en question prennent le risque de provoquer un embrasement au Port. Depuis plusieurs jours circulent également sur les réseaux sociaux des appels de personnes beaucoup moins sympathiques que les gilets jaunes, qui appellent eux aussi à un rassemblement au Port Est. Et là, le but est beaucoup plus clair : ils cherchent l'affrontement avec les forces de l'ordre.
En agissant de la sorte, ces maires font le choix, soit d'apporter des renforts en nervis à ces casseurs, soit de mettre en danger les braves gens qui leur ont fait confiance en gobant leur histoire de pique-nique familial à la préfecture.
S'il y a de la casse, il faudra qu'ils en assument l'entière responsabilité.