Il y a une dizaine de jours, le mariage de Michel Fontaine déclenchait une vague de réactions sur les réseaux sociaux. Le même week-end, une rave party sauvage défrayait également la chronique. De nombreuses personnes accusant les médias de complaisance dans un cas, et de délation dans l’autre. Mais quelle est la situation sur l’organisation des mariages ? Nous avons posé la question à la préfecture.
Les services de l’Etat rappellent que les établissements recevant du public (ERP) de type L (salles de fête) ne peuvent toujours pas organiser de mariage. Cette décision est la conséquence du décret publié par le Premier ministre le 16 octobre 2020 qui ne permet pas à ces salles d’organiser des évènements où le masque n’est pas porté de manière continue. Les salles de fêtes ne peuvent donc pas organiser de repas et par conséquent de mariage.
À l’inverse, les ERP de type N (restaurants) peuvent accueillir des mariages dès lors qu’ils respectent strictement le protocole applicable aux restaurants : service de la nourriture et des boissons assis uniquement, six au maximum par table et un mètre de distance entre les chaises, interdiction de la danse, fermeture de l’établissement à 00h30, port du masque obligatoire lors des circulations.
Le 15 décembre 2020, une réunion entre la préfecture et l’Union de l’Évènementiel de La Réunion a eu lieu (UER). Celle-ci portait sur les évolutions réglementaires possibles dans le respect strict des protocoles sanitaires. Le 30 décembre, la préfecture indiquait à l’UER la possibilité de modifier temporairement ou transitoirement un changement de statut de type L en type N.
En clair, les salles de fête peuvent se transformer temporairement en restaurant après déclaration en préfecture et ainsi organiser des mariages dans le respect du protocole applicable à ce type de restaurant. Une démarche que ne peuvent pas faire les organisateurs de rave-party.