Monsieur le Premier Ministre,
Je me permets d'appeler votre attention sur la situation sanitaire à La Réunion qui atteint un niveau de criticité élevé. Sur les 15 jours précédant la rédaction de ce courrier, I' ARS dénombre 400 cas du variant Delta en sus de la présence du variant Sud-Africain, lui-même hautement contagieux.
Actuellement, près de 600 cas COVID sont recensés chaque jour, ce qui laisse poindre un embrasement généralisé du nombre de cas suivi d'une saturation voire d'un débordement du milieu hospitalier.
Selon I'ARS, le rythme de vaccination actuel, s'il est maintenu, ne fera atteindre l'immunité collective pour notre île qu'en Décembre 2021.
Outre la vaccination du plus grand nombre sur la base du volontariat et des mesures incitatives, la lutte contre l'épidémie passe également par le pourvoi de moyens au milieu hospitalier.
En effet, bien que le CHU de La Réunion ait augmenté sa capacité de lits de réanimation à 122, au détriment d'autres blocs opératoires, il est nécessaire d'allouer de nouvelles dotations aux centres hospitaliers pour anticiper la vague de patients qui s'annonce; comme par exemple, l'installation d'un hôpital militaire aidé de la réserve sanitaire de l'Hexagone dans la même logique que celui qui fut installé à Mulhouse en mars 2020.
Sur le plan économique, les prémices d'une récession se font sentir.
D'ores et déjà, avec la mise en application du Pass Sanitaire dans les lieux de loisirs, restaurants, salles de sport, et compte tenu du faible taux de vaccination, les établissements constatent leur fréquentation baisser de plus de 80%, alors que nous sommes en période de vacances scolaires.
La décision du Préfet de La Réunion d'instaurer en semaine un confinement partiel assorti d'un couvre-feu élargi et d'un confinement strict le week-end (du samedi au lundi) aura des conséquences sur l'activité économique.
En l'absence de la « main invisible» du marché, j'en appelle donc à la présence visible de l'État, pour la sauvegarde de nos entreprises, par l'octroi d'aides comme le PGE, le gel des loyers des baux commerciaux, et la prise en charge complète du chômage partiel.
Je me permets d'appeler votre attention sur la situation sanitaire à La Réunion qui atteint un niveau de criticité élevé. Sur les 15 jours précédant la rédaction de ce courrier, I' ARS dénombre 400 cas du variant Delta en sus de la présence du variant Sud-Africain, lui-même hautement contagieux.
Actuellement, près de 600 cas COVID sont recensés chaque jour, ce qui laisse poindre un embrasement généralisé du nombre de cas suivi d'une saturation voire d'un débordement du milieu hospitalier.
Selon I'ARS, le rythme de vaccination actuel, s'il est maintenu, ne fera atteindre l'immunité collective pour notre île qu'en Décembre 2021.
Outre la vaccination du plus grand nombre sur la base du volontariat et des mesures incitatives, la lutte contre l'épidémie passe également par le pourvoi de moyens au milieu hospitalier.
En effet, bien que le CHU de La Réunion ait augmenté sa capacité de lits de réanimation à 122, au détriment d'autres blocs opératoires, il est nécessaire d'allouer de nouvelles dotations aux centres hospitaliers pour anticiper la vague de patients qui s'annonce; comme par exemple, l'installation d'un hôpital militaire aidé de la réserve sanitaire de l'Hexagone dans la même logique que celui qui fut installé à Mulhouse en mars 2020.
Sur le plan économique, les prémices d'une récession se font sentir.
D'ores et déjà, avec la mise en application du Pass Sanitaire dans les lieux de loisirs, restaurants, salles de sport, et compte tenu du faible taux de vaccination, les établissements constatent leur fréquentation baisser de plus de 80%, alors que nous sommes en période de vacances scolaires.
La décision du Préfet de La Réunion d'instaurer en semaine un confinement partiel assorti d'un couvre-feu élargi et d'un confinement strict le week-end (du samedi au lundi) aura des conséquences sur l'activité économique.
En l'absence de la « main invisible» du marché, j'en appelle donc à la présence visible de l'État, pour la sauvegarde de nos entreprises, par l'octroi d'aides comme le PGE, le gel des loyers des baux commerciaux, et la prise en charge complète du chômage partiel.