Les maires de droite frondeurs, accompagnés des chefs de file du Département, Nassimah Dindar, et de la Région, Didier Robert, ont adressé ce matin un message alarmant à l'Etat en signant un manifeste.
Tous étaient réunis sur le lieu symbolique du Lazaret à la Grande Chaloupe pour exposer les difficultés financières auxquelles chacune de leurs collectivités est confrontée.
Selon le manifeste signé des 14 maires frondeurs, la baisse continuelle des dotations globales de l'Etat vers les collectivités locales atteindra 1,5 milliard d'euros pour les trois ans qui viennent. Les collectivités ne s'en sortent plus et veulent le faire savoir.
Dans le même temps, l'Etat n'a eu de cesse de transférer des compétences nouvelles à ces mêmes collectivités territoriales sans que la règle de la compensation à l'euro près ne soit respectée depuis la troisième réforme de la décentralisation en 2004.
Symbole de ces transferts de compétence : la réforme des rythmes scolaires à laquelle l'ensemble des mairies a dû se conformer après avoir refusé, pendant un temps, de l'appliquer. C'est dans ce cadre que les maires ont décidé de mettre en congés leurs personnels administratifs ce lundi 10 novembre, empêchant ainsi les écoles de fonctionner normalement.
Les élus de droite et du centre sont désormais suspendus à la décision du tribunal administratif, saisi par le préfet Dominique Sorain qui s'oppose à la décision des maires. Rappelons que l'Entre-Deux et le Tampon ont entre-temps fait machine arrière concernant uniquement la fermeture des écoles.
Les mairies signataires du manifeste : Sainte-Marie, Saint-Louis, Saint-Philippe, Cilaos, Sainte-Rose, Saint-Pierre, Saint-Paul, Bras-Panon, Trois-Bassins, Salazie, la Plaine-des-Palmistes, l’Etang-Salé, le Tampon, l’Entre-Deux
Tous étaient réunis sur le lieu symbolique du Lazaret à la Grande Chaloupe pour exposer les difficultés financières auxquelles chacune de leurs collectivités est confrontée.
Selon le manifeste signé des 14 maires frondeurs, la baisse continuelle des dotations globales de l'Etat vers les collectivités locales atteindra 1,5 milliard d'euros pour les trois ans qui viennent. Les collectivités ne s'en sortent plus et veulent le faire savoir.
Dans le même temps, l'Etat n'a eu de cesse de transférer des compétences nouvelles à ces mêmes collectivités territoriales sans que la règle de la compensation à l'euro près ne soit respectée depuis la troisième réforme de la décentralisation en 2004.
Symbole de ces transferts de compétence : la réforme des rythmes scolaires à laquelle l'ensemble des mairies a dû se conformer après avoir refusé, pendant un temps, de l'appliquer. C'est dans ce cadre que les maires ont décidé de mettre en congés leurs personnels administratifs ce lundi 10 novembre, empêchant ainsi les écoles de fonctionner normalement.
Les élus de droite et du centre sont désormais suspendus à la décision du tribunal administratif, saisi par le préfet Dominique Sorain qui s'oppose à la décision des maires. Rappelons que l'Entre-Deux et le Tampon ont entre-temps fait machine arrière concernant uniquement la fermeture des écoles.
Les mairies signataires du manifeste : Sainte-Marie, Saint-Louis, Saint-Philippe, Cilaos, Sainte-Rose, Saint-Pierre, Saint-Paul, Bras-Panon, Trois-Bassins, Salazie, la Plaine-des-Palmistes, l’Etang-Salé, le Tampon, l’Entre-Deux