

Ce matin, ils étaient environ 400 à s'être donnés rendez-vous devant le lycée Roland Garros au Tampon. Parmi eux, les lycéens et leur porte-parole emblématique, Alexis Chaussalet. Le leader de l'UNL a notamment rappelé que "la jeunesse réunionnaise n'est pas prête à se laisser faire et elle refuse qu'on sacrifie son avenir." Il a également évoqué un "scandale" dans ce qu'il décrit comme une tentative de le museler lui et ses camarades. Différents syndicats d'enseignants et représentants politiques étaient également présents.
Soutenir la liberté d'expression et le droit à manifester
Les syndicats d'enseignants comme la CFTC, le SGEN CFDT ou le SNES étaient présents pour dénoncer la répression suite aux manifestations de la semaine dernière. Sud-éducation a déclaré "être solidaire de la jeunesse qui n'a fait que dénoncer les manquements de la politique actuelle en matière d'éducation". Même son de cloche du coté des autres syndicats qui ont accusé les responsables du gouvernement d'être les organisateurs d'un "état-policier". Tous, unanimement, souhaitaient la fin de la procédure contre les jeunes mis en garde à vue la semaine dernière.
Du coté des responsables politiques, on a entrevu Pierre Vergès (PCR), qui n'a pas participé au cortège. Jean-Jacques Vlody (PS) était ,quant à lui, présent avec les lycéens. Pour lui, "la présence de ce matin est importante pour dénoncer la suppression des postes dans l'éducation nationale (...) pour soutenir ces jeunes qui sont inquiets pour leur avenir"... Il a également évoqué les forces de l'ordre en trouvant "inadmissible" qu'elles entravent à leur liberté de manifester.

Une demande d’audience au Procureur de la République de Saint-Pierre
Les lycéens ont fait savoir qu'ils étaient, selon eux, environ 2.000 à s'être mobilisés dans toute l'île, notamment au Tampon (lycée Ambroise Vollard, lycée Roland Garros, lycée Pierre Lagourgue et lycée de Bois Joly Potier), à Saint Louis (lycée Victor Shoelcher, mobilisation professeurs et lycéens), aux Avirons (lycée Saint Exupéry, mobilisation professeurs et lycéens), à Saint-Leu (lycée Stella), Saint-Paul (lycée Evariste de Parny, lycée hôtelier de la Renaissance), à la Saline (lycée de Vue Belle), au Port (lycée Léon de Lepervanche), à Saint-Denis (Butor) et Saint-Benoit (lycée Amiral Bouvet).
En fin de matinée une délégation a finalement été reçue par le secrétaire général de la sous-préfecture de Saint-Pierre. Une motion a été déposée pour dénoncer "la casse du service public de l'éducation" et "le climat de répression autour des manifestations des jeunes". Les manifestants ont, en outre, fait circuler une pétition qui exige l’arrêt des poursuites judiciaires à l’encontre de Christophe Hill, Sami Djemeli et Alexis Chaussalet. Cette pétition a déjà été signée, selon eux, par plus d’un millier de personnes, dont des élus (maires, conseillers généraux, conseillers régionaux, conseillers municipaux).
Dans un communiqué de presse commun de l'UNL/UNEF, transmis cet après midi, ils appellent à amplifier la mobilisation, notamment à travers une grande journée de manifestation prévue vendredi prochain.
Les lycéens ont fait savoir qu'ils étaient, selon eux, environ 2.000 à s'être mobilisés dans toute l'île, notamment au Tampon (lycée Ambroise Vollard, lycée Roland Garros, lycée Pierre Lagourgue et lycée de Bois Joly Potier), à Saint Louis (lycée Victor Shoelcher, mobilisation professeurs et lycéens), aux Avirons (lycée Saint Exupéry, mobilisation professeurs et lycéens), à Saint-Leu (lycée Stella), Saint-Paul (lycée Evariste de Parny, lycée hôtelier de la Renaissance), à la Saline (lycée de Vue Belle), au Port (lycée Léon de Lepervanche), à Saint-Denis (Butor) et Saint-Benoit (lycée Amiral Bouvet).
En fin de matinée une délégation a finalement été reçue par le secrétaire général de la sous-préfecture de Saint-Pierre. Une motion a été déposée pour dénoncer "la casse du service public de l'éducation" et "le climat de répression autour des manifestations des jeunes". Les manifestants ont, en outre, fait circuler une pétition qui exige l’arrêt des poursuites judiciaires à l’encontre de Christophe Hill, Sami Djemeli et Alexis Chaussalet. Cette pétition a déjà été signée, selon eux, par plus d’un millier de personnes, dont des élus (maires, conseillers généraux, conseillers régionaux, conseillers municipaux).
Dans un communiqué de presse commun de l'UNL/UNEF, transmis cet après midi, ils appellent à amplifier la mobilisation, notamment à travers une grande journée de manifestation prévue vendredi prochain.