Ces subventions sont divisées en deux catégories. La première est calculée par rapport au nombre de voix récoltées par les candidats d’un même parti aux élections législatives. Peuvent l’obtenir les partis dont les candidats ont obtenu plus de 1 % des suffrages exprimés dans au moins 50 circonscriptions ou dont l’ensemble des candidats se présentant uniquement dans des circonscriptions situées dans les départements ou collectivités d’outre-mer, ou en Nouvelle-Calédonie, ont obtenu plus de 1 % des suffrages. A noter qu’en cas de non-respect de la parité, la subvention accordée aux formations politiques est réduite.
Par ailleurs, une seconde subvention est attribuée aux partis représentés au Parlement (et qui bénéficient de la première subvention). Plus le nombre de parlementaires qui se rattachent au parti est élevé, plus la somme perçue par le parti sera importante.
Chaque année, le montant du financement public des partis est fixé par la loi de finances votée par l’Assemblée nationale. Pour 2017, le montant des aides attribuées aux partis et groupements politiques s’élève à plus de 63 millions d’euros. Une perspective de financement qui n’est pas étrangère au grand nombre de vocations suscitées par ces élections, même si faire campagne a un coût.