Les quatre syndicats de biologistes (SDB, SNMB, SLBC, SJBM) et les groupes de laboratoires de biologie médicale membres de l’APBM, soutenus par la fédération nationale des syndicats des internes en pharmacie et biologie médicale, appellent à une fermeture totale, toute la journée, des laboratoires de proximité, les 22, 23 et 24 octobre.
"Contrairement à ce qu’affirme l’Assurance maladie, les propositions (baisse du financement de plus de 10 % en 3 ans) qu’elle persiste à faire à notre profession, sous la pression du gouvernement, nous placent dans une situation de rupture économique majeure et de dégradation inéluctable de l’offre de biologie médicale de proximité. Les conséquences des baisses envisagées seraient la fermeture de nombreux laboratoires de proximité et le licenciement du personnel qui y travaille", mentionne l'intersyndicale.
La profession était déjà mobilisée lors d'une grève partielle le 23 septembre puis le 1er octobre où, selon les chiffres des organisations, 95% de laboratoires de biologie médicale étaient fermés sur le territoire national. "Les réunions du 1er et 17 octobre entre les représentants des biologistes médicaux et la CNAM n’ont également pas permis des avancées significatives", avise l'intersyndicale.
"Nous sommes aujourd’hui au bord de la rupture économique"
L’Assurance maladie et les biologistes médicaux ont signé il y a six ans un protocole d’accord prévoyant une augmentation annuelle de 0,25 % de l’enveloppe de dépenses, mais "ce que refuse d’admettre l’Assurance maladie, c’est que cette très faible augmentation s’est avérée tout à fait insuffisante pour suivre la croissance naturelle de la demande de biologie médicale liée à l’évolution démographique de la population (vieillissement, explosion des maladies chroniques…), à l’innovation et à l’apport incontestable des examens de biologie médicale pour établir les bons diagnostics et les bons traitements."
Résultat, selon les biologistes médicaux, ils ont dû faire 1 milliard d’économies en dix ans. "La profession s’est adaptée autant qu’elle le pouvait, en se restructurant tout en réussissant à maintenir les laboratoires de proximité pour continuer à accueillir quotidiennement 500 000 patients. Mais nous sommes aujourd’hui au bout de cette logique et au bord de la rupture économique."
En prévision de cette grève, l'intersyndicale affirme que les cas urgents habituellement traités dans ces laboratoires seront transférés vers l’hôpital public le plus proche.
"Contrairement à ce qu’affirme l’Assurance maladie, les propositions (baisse du financement de plus de 10 % en 3 ans) qu’elle persiste à faire à notre profession, sous la pression du gouvernement, nous placent dans une situation de rupture économique majeure et de dégradation inéluctable de l’offre de biologie médicale de proximité. Les conséquences des baisses envisagées seraient la fermeture de nombreux laboratoires de proximité et le licenciement du personnel qui y travaille", mentionne l'intersyndicale.
La profession était déjà mobilisée lors d'une grève partielle le 23 septembre puis le 1er octobre où, selon les chiffres des organisations, 95% de laboratoires de biologie médicale étaient fermés sur le territoire national. "Les réunions du 1er et 17 octobre entre les représentants des biologistes médicaux et la CNAM n’ont également pas permis des avancées significatives", avise l'intersyndicale.
"Nous sommes aujourd’hui au bord de la rupture économique"
L’Assurance maladie et les biologistes médicaux ont signé il y a six ans un protocole d’accord prévoyant une augmentation annuelle de 0,25 % de l’enveloppe de dépenses, mais "ce que refuse d’admettre l’Assurance maladie, c’est que cette très faible augmentation s’est avérée tout à fait insuffisante pour suivre la croissance naturelle de la demande de biologie médicale liée à l’évolution démographique de la population (vieillissement, explosion des maladies chroniques…), à l’innovation et à l’apport incontestable des examens de biologie médicale pour établir les bons diagnostics et les bons traitements."
Résultat, selon les biologistes médicaux, ils ont dû faire 1 milliard d’économies en dix ans. "La profession s’est adaptée autant qu’elle le pouvait, en se restructurant tout en réussissant à maintenir les laboratoires de proximité pour continuer à accueillir quotidiennement 500 000 patients. Mais nous sommes aujourd’hui au bout de cette logique et au bord de la rupture économique."
En prévision de cette grève, l'intersyndicale affirme que les cas urgents habituellement traités dans ces laboratoires seront transférés vers l’hôpital public le plus proche.