Selon deux études parues hier dans la revue médicale britannique [The Lancet]urlblank:http://www.thelancet.com/ , un nombre croissant d’adultes de moins de 65 ans sont frappés par des accidents vasculaires cérébraux (AVC). Les pays en développement sont particulièrement touchés par ce phénomène.
On distingue deux types d’AVC : si celui-ci est provoqué par un caillot de sang entrainant une diminution de la circulation sanguine cérébrale, on parle d’AVC ischémique, alors qu’un AVC provoqué par une rupture d’un vaisseau sanguin dans le cerveau est appelé AVC hémorragique. Les AVC sont favorisés par l’hypertension artérielle, mais également par d’autres facteurs comme la sédentarité, l’obésité ou le tabagisme.
Les pays en développement sont les plus touchés par l’augmentation des AVC. Alors que le taux de mortalité a baissé de 37 % en 20 ans dans les pays développés, il a augmenté de 42 % dans les pays en développement.
Par ailleurs, les AVC ont augmenté de 25% en 20 ans chez les 20-64 ans, portant leur part dans le nombre total d’AVC à 31% en 2010 contre 25% en 1990. Résultat : chaque année, plus de 83.000 jeunes de moins de 20 ans meurent des conséquences d’un AVC.
Les auteurs de l’étude tirent la sonnette d’alarme : si rien n’est fait, les AVC continueront à frapper un nombre croissant de personnes jeunes. Pour le professeur néo-zélandais Valery Feigin, qui a supervisé l’étude, « le fardeau mondial lié aux AVC augmente très vite et il nous faut rapidement mettre en oeuvre à l’échelle mondiale des stratégies de prévention, de gestion et de réhabilitation qui soient à la fois abordables et acceptables culturellement ».
