Les infirmiers et infirmières de La Réunion répondent à l'appel à la manifestation lancé à l'échelle nationale. L’ARRIP (Association région Réunion des infirmières puéricultrices), le SNIIL (Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux) et l’ARIBODE (Association réunionnaise des infirmier(e)s de bloc opératoire diplômé(e)s d’État) se sont réunis ce mardi matin devant les locaux de l'ARS OI à Saint-Denis. À l'échelle nationale, il s'agit selon eux d'un rassemblement "historique".
Une cinquantaine de membres de la profession sont présents pour dénoncer le "mépris du ministère de la Santé". Toutes les catégories d'infirmiers sont représentées : puéricultrices, infirmiers de bloc opératoire, cadres de santé (infirmiers responsables de la gestion d'un service), anesthésistes et libéraux.
La profession déplore un manque de reconnaissance. "Il y a un mépris du ministère de la Santé, affirme Alain Duval, président du SNIIL, personne n'entend nos revendications". Il revient sur l'autorisation récente des pharmaciens à vacciner contre la grippe. "Au lieu d'essayer de comprendre pourquoi il y a un manque de vaccinations en France et de consulter les professionnels de santé et infirmiers, ils donnent une autorisation à des pharmaciens qui ne sont pas formés pour ça, s'indigne-t-il, pour ce qui concerne les patients, nous ne sommes jamais consultés".
Selon les syndicats, leurs revendications ne sont pas entendues; à l'échelle nationale comme à l'échelle locale. "Cela fait huit ans que je demande à être reçu par le directeur de l'ARS mais je n'ai jamais obtenu de rendez-vous", rappelle-t-il. Les infirmiers demandent plus de personnel soignant, plus de sécurité mais avant tout une "intégration dans les concertations sans être constamment ignorés".
"La polyvalence à l'hôpital, c'est tragique"
Les infirmières puéricultrices ont aussi eu leur mot à dire. Elles demandent également davantage de reconnaissance: "On demande des postes exclusifs, expliquent-elles, que notre spécificité soit reconnue". Elles reprochent aux hôpitaux d'embaucher les infirmières simples plus facilement pour éviter la prime de 90 euros par mois. "Soigner un adulte et un enfant, ce n'est pas du tout la même chose, il faut certaines compétences et tout prend plus de temps", ajoute-t-elles.
Une rencontre avec le directeur de l'ARS, François Maury, est prévue à la mi-journée. Objectif, que le message soit transmis à la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine.
Une cinquantaine de membres de la profession sont présents pour dénoncer le "mépris du ministère de la Santé". Toutes les catégories d'infirmiers sont représentées : puéricultrices, infirmiers de bloc opératoire, cadres de santé (infirmiers responsables de la gestion d'un service), anesthésistes et libéraux.
La profession déplore un manque de reconnaissance. "Il y a un mépris du ministère de la Santé, affirme Alain Duval, président du SNIIL, personne n'entend nos revendications". Il revient sur l'autorisation récente des pharmaciens à vacciner contre la grippe. "Au lieu d'essayer de comprendre pourquoi il y a un manque de vaccinations en France et de consulter les professionnels de santé et infirmiers, ils donnent une autorisation à des pharmaciens qui ne sont pas formés pour ça, s'indigne-t-il, pour ce qui concerne les patients, nous ne sommes jamais consultés".
Selon les syndicats, leurs revendications ne sont pas entendues; à l'échelle nationale comme à l'échelle locale. "Cela fait huit ans que je demande à être reçu par le directeur de l'ARS mais je n'ai jamais obtenu de rendez-vous", rappelle-t-il. Les infirmiers demandent plus de personnel soignant, plus de sécurité mais avant tout une "intégration dans les concertations sans être constamment ignorés".
"La polyvalence à l'hôpital, c'est tragique"
Les infirmières puéricultrices ont aussi eu leur mot à dire. Elles demandent également davantage de reconnaissance: "On demande des postes exclusifs, expliquent-elles, que notre spécificité soit reconnue". Elles reprochent aux hôpitaux d'embaucher les infirmières simples plus facilement pour éviter la prime de 90 euros par mois. "Soigner un adulte et un enfant, ce n'est pas du tout la même chose, il faut certaines compétences et tout prend plus de temps", ajoute-t-elles.
Une rencontre avec le directeur de l'ARS, François Maury, est prévue à la mi-journée. Objectif, que le message soit transmis à la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine.