Après constat d’huissier aux premiers jours de manifestation, leur direction les a assignés devant le tribunal de Champ fleuri.
Bien qu’ils se soient défendus d’entraver la circulation des clients, les salariés grévistes viennent d’être condamnés à libérer les lieux. Depuis vendredi 21 avril, ils bouchent le passage des clients en positionnant leur piquet de grève précisément au niveau des portiques de détection des vols. « Depuis ce matin qu’on est là, les clients ont pu entrer. On a privilégié les mamans avec des enfants, des bébés, aussi les personnes âgées. Pour nous il n’y a pas d’entrave », clamaient les grévistes vendredi dernier au premier jour d’une action prévue pour être illimitée.
Malgré cette décision de justice défavorable, les grévistes continuent de réclamer une revalorisation des salaires ajustée au niveau de l’inflation soit à hauteur de 3,9% lorsque leur direction estime qu’elle ne peut dépasser les 2,5% cette année puisqu’elle estime que les salariés ont bénéficié par ailleurs de la revalorisation du SMIC.
Si les huit grévistes priés de ne plus entraver la circulation des clients ne s’exécutent pas, ils seront sous le coup d’une amende portée à 500 euros d’astreinte par jour et de façon individuelle.