
Yan Monplaisir et Philippe Doki-Thonon
Philippe Doki-Thonon, Président de l'UMIH (Union des Métiers Industries Hôtellerie), et Yan Monplaisir, vice-Président du GIHDOM (Groupement des Investisseurs Hôteliers des Outre Mer), ont souhaité attirer l'attention sur la situation de l'hôtellerie dans les DOM, qu'ils jugent inquiétante.
"Il faut un nouveau modèle économique qui doit permettre de combler les déficits auxquels nous sommes soumis", explique le Martiniquais Yan Monplaisir. Le GIHDOM estime en effet que les hôteliers des Antilles ont perdu 4.000 à 5.000 chambres en cinq ans et 10.000 emplois environ sur cette période.
Maintenir et développer l'emploi
Il déplore également le coût du travail "supérieur de 30% à celui de l'Hexagone" ou encore "des contraintes réglementaires et fiscales" qui pèsent sur les hôteliers. Le GIDHOM et l'UMIH demandent donc la mise en place de mesures pour "maintenir le développement de l'emploi dans l'hôtellerie".
Ils souhaitent la création d'une Zone Franche Totale d'activité dans l'hôtellerie avec zéro taxe pour les emplois et l'outil de travail, le tourisme étant dans les DOM le principal secteur à l'export. Ils veulent également porter le crédit impôt compétitivité emploi (CICE) de 6 à 25% et une résolution rapide de l'endettement social et fiscal des entreprises hôtelières.
"Il manque des chambres d'hôtel à la Réunion"
Philippe Doki-Thonon souligne que "la Région Réunion a créé des aides au niveau de l'hôtellerie, qui est reconnue comme une activité industrielle. Mais si on veut aller de l'avant, il faut aller plus loin". Et renchérit : "Si on n'a pas des conditions d'exploitation qui ne nous permettent pas d'être rentables, à quoi bon investir ?".
Selon le président de l'UMIH, "il manque des chambres d'hôtel à la Réunion". Les deux hôteliers ne souhaitent pas de subventions supplémentaires, mais "des outils pour pouvoir être concurrentiels par rapport à nos voisins qui n'ont pas le même modèle économique que nous".
Selon Yan Monplaisir, les DOM gagneraient à devenir plus compétitifs dans l'hôtellerie et le tourisme. "Citez-moi un secteur aussi porteur d'emplois que le tourisme en outre-mer ? Moi je n'en connais pas", conclut-il.
"Il faut un nouveau modèle économique qui doit permettre de combler les déficits auxquels nous sommes soumis", explique le Martiniquais Yan Monplaisir. Le GIHDOM estime en effet que les hôteliers des Antilles ont perdu 4.000 à 5.000 chambres en cinq ans et 10.000 emplois environ sur cette période.
Maintenir et développer l'emploi
Il déplore également le coût du travail "supérieur de 30% à celui de l'Hexagone" ou encore "des contraintes réglementaires et fiscales" qui pèsent sur les hôteliers. Le GIDHOM et l'UMIH demandent donc la mise en place de mesures pour "maintenir le développement de l'emploi dans l'hôtellerie".
Ils souhaitent la création d'une Zone Franche Totale d'activité dans l'hôtellerie avec zéro taxe pour les emplois et l'outil de travail, le tourisme étant dans les DOM le principal secteur à l'export. Ils veulent également porter le crédit impôt compétitivité emploi (CICE) de 6 à 25% et une résolution rapide de l'endettement social et fiscal des entreprises hôtelières.
"Il manque des chambres d'hôtel à la Réunion"
Philippe Doki-Thonon souligne que "la Région Réunion a créé des aides au niveau de l'hôtellerie, qui est reconnue comme une activité industrielle. Mais si on veut aller de l'avant, il faut aller plus loin". Et renchérit : "Si on n'a pas des conditions d'exploitation qui ne nous permettent pas d'être rentables, à quoi bon investir ?".
Selon le président de l'UMIH, "il manque des chambres d'hôtel à la Réunion". Les deux hôteliers ne souhaitent pas de subventions supplémentaires, mais "des outils pour pouvoir être concurrentiels par rapport à nos voisins qui n'ont pas le même modèle économique que nous".
Selon Yan Monplaisir, les DOM gagneraient à devenir plus compétitifs dans l'hôtellerie et le tourisme. "Citez-moi un secteur aussi porteur d'emplois que le tourisme en outre-mer ? Moi je n'en connais pas", conclut-il.