
La grève au sein de la Cilam n'est pas finie pour tout le monde. Si elle a été suspendue hier pour les employés du site de fabrication de Ligne Paradis Saint-Pierre, le pôle logistique-transport de l'Urcoopa-Cilam reste en grève.
En ce moment même, une cinquantaine de personnel gréviste de la Société de Transport des Mascareignes (Cotram-Sotram) tient une assemblée générale pour définir la stratégie à adopter pour la fin de semaine.
"Aujourd'hui, le sous-préfet nous a proposé une table ronde à la condition que notre barrage soit levé le jour de la réunion", indique Patrick Grondin, de la CGTR. Cette condition est à double tranchant pour les grévistes puisque la soixantaine de camions de livraison actuellement prisonnière du site de l'Etang Salé pourrait bien être déplacée vers d'autres entrepôts le temps de cette concertation. La société Sotram-Cotram possède quatre entrepôts dans l'île. D'autres appartiennent aux sociétés filiales du groupe Urcoopa et Cilam.
Les revendications, côté Sotram, ne varient guère de celles qui ont pu être émises la semaine dernière dans le conflit de leurs collègues de la Cilam. L'"augmentation de 100 euros des salaires" en est la première. Celle de "la reconnaissance d'un comité de groupe" permettrait, explique Patrick Grondin, de mettre sur le même degré d'information les différentes unités économique et sociale (UES) des nombreuses ramifications du géant Urcoopa-Cilam.
80% de grévistes
A ce jour par exemple, l'unité économique et sociale de la Sotram négocie de façon dissociée du conflit qui a pu se dérouler du côté de la zone industrielle de Ligne Paradis à Saint-Pierre. Hier, à la Direction du Travail, aucun dirigeant de la Sotram n'était par exemple à la table des négociations, selon les syndicalistes. Voilà 10 jours qu'ils campent devant le portail de leur société dans la zone industrielle des Sables à Etang Salé.
Les grévistes demandent "l'instauration d'un dialogue social". Aucune réunion n'a eu lieu pour l'heure avec le directeur. Toujours selon les chiffres de la CGTR, 56 chauffeurs sur les 80 que compte la Sotram débrayent, assure Laurent Elizeon, délégué du personnel (CGTR) et membre du CE. Ils sont rejoints par six autres personnes du service logistique et un agent de maîtrise, soit 80% du personnel.
A 17h15, nous apprenons qu'une entrevue avec le directeur de la Sotram doit se tenir cette fin d'après-midi. A suivre.
En ce moment même, une cinquantaine de personnel gréviste de la Société de Transport des Mascareignes (Cotram-Sotram) tient une assemblée générale pour définir la stratégie à adopter pour la fin de semaine.
"Aujourd'hui, le sous-préfet nous a proposé une table ronde à la condition que notre barrage soit levé le jour de la réunion", indique Patrick Grondin, de la CGTR. Cette condition est à double tranchant pour les grévistes puisque la soixantaine de camions de livraison actuellement prisonnière du site de l'Etang Salé pourrait bien être déplacée vers d'autres entrepôts le temps de cette concertation. La société Sotram-Cotram possède quatre entrepôts dans l'île. D'autres appartiennent aux sociétés filiales du groupe Urcoopa et Cilam.
Les revendications, côté Sotram, ne varient guère de celles qui ont pu être émises la semaine dernière dans le conflit de leurs collègues de la Cilam. L'"augmentation de 100 euros des salaires" en est la première. Celle de "la reconnaissance d'un comité de groupe" permettrait, explique Patrick Grondin, de mettre sur le même degré d'information les différentes unités économique et sociale (UES) des nombreuses ramifications du géant Urcoopa-Cilam.
80% de grévistes
A ce jour par exemple, l'unité économique et sociale de la Sotram négocie de façon dissociée du conflit qui a pu se dérouler du côté de la zone industrielle de Ligne Paradis à Saint-Pierre. Hier, à la Direction du Travail, aucun dirigeant de la Sotram n'était par exemple à la table des négociations, selon les syndicalistes. Voilà 10 jours qu'ils campent devant le portail de leur société dans la zone industrielle des Sables à Etang Salé.
Les grévistes demandent "l'instauration d'un dialogue social". Aucune réunion n'a eu lieu pour l'heure avec le directeur. Toujours selon les chiffres de la CGTR, 56 chauffeurs sur les 80 que compte la Sotram débrayent, assure Laurent Elizeon, délégué du personnel (CGTR) et membre du CE. Ils sont rejoints par six autres personnes du service logistique et un agent de maîtrise, soit 80% du personnel.
A 17h15, nous apprenons qu'une entrevue avec le directeur de la Sotram doit se tenir cette fin d'après-midi. A suivre.
