La zone industrielle du Port connaît décidément une série noire de grèves. Fort heureusement, certaines finissent par un accord entre direction et salariés. C’est le cas pour la société ArcelorMittal Construction Réunion.
Le mouvement de grève d’une partie active de la CGTR et de la CFDT (dans une moindre mesure) s’est conclu hier « à 17 heures après six heures de négociation », explique le directeur d’ArcelorMittal Construction Réunion.
« Nous avons signé les protocoles d’accord qui offrent aux salariés hors cadre une revalorisation salariale à hauteur de 2,3% », explique-t-il. Dans les faits, les employés concernés bénéficieront de 50 euros brut mensuel supplémentaires.
Pour rappel, ils avaient débuté leur débrayage avec la ferme intention d’obtenir une revalorisation de +5%, là où la direction proposait +1,03%. Mais les salariés grévistes ressortent satisfaits. Un autre geste a été fait avec la prise en charge des tickets restaurants qui passent de 6 à 7euros, sans compter « une part variable de +0,5% de revalorisation individuelle en fonction du mérite », poursuit la direction.
« Cet effort de la direction est important malgré un contexte très difficile », explique le directeur d’ArcelorMittal Construction Réunion. Depuis le jeudi 14 juin, les sites du métallurgiste installés au Port mais aussi à Saint-Pierre, Saint-Benoît et Saint-Denis tournaient avec un effectif réduit de seulement 28% de non grévistes.